novembre 19, 2004

Manu, je t'aime d'amour à la folie pour de vrai

Une fois n'est pas coutûme (quoique) je vais faire mon gros lourd : Manu Larcenet c'est Cartier-Bresson, Desproges et Karajan réunis (c'est peut-être pour ça qu'il est si rondouillard) et je le vénère au plus haut point.
J'en ai encore eu la confirmation hier quand, à peine l'album acheté, j'ai eu la faiblesse d'y jeter un petit coup d'oeil innocent - comme ça, juste pour voir - pour ne plus le lacher qu'après l'avoir lu deux fois de suite. De quoi ça parle ? De la vie, avec tout ce qu'elle nous réserve de plus beau mais aussi de plus cruel, de la manière dont on se perçoit soi-même et dont on perçoit le monde, des relations souvent houleuses et difficiles mais finalement formidables et enrichissantes qu'on a avec les autres. tou ça est raconté avec beaucoup de finesse mais sans prétention aucune, c'est là toute la force de la série.
Alors faites vous enfermez à la FNAC, entamer une grève de la fin pour qu'on vous les offre, harcelez moins sans répit pour que je vous les prête mais lisez les 2 tomes du "Combat ordinaire". Vous vous demanderez sûrement comment vous avez pu vivre avant sans les avoir lu. Et puis si vous devenu accro ben je suis prêt devenir votre dealer officiel et à vous prêter toute ma collec' d'albums de Mâhanulharsceunêh, le dieu de la Bande Dessinée.

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