novembre 20, 2004

Legalize Kunamaka

Je suis un esprit faible et facilement influençable et la preuve en a encore été donnée hier soir. J’étais sensé rejoindre mes petits compagnons ifmakartiens pour assurer le bon déroulement d’une soirée que nous organisions dans une boîte de Clermont, le Gormen’s, pour faire rentrer des soussous sur le compte de l’assoc’ et ainsi pouvoir acheter autre chose que des pédales pour faire avancer nos karts (des chaînes sans maillons et des couronnes sans dents c’est pas le top pour péter des chronos). Mais une demi heure avant de partir, un chat sur MSN avec Fabrice me fut fatal lorsque celui-ci m’adressa un cinglant : " y a Kunamaka en concert gratuit à la Coopé dans un quart d’heure". Mon sang ne fit qu’un tour et je me suis aussitôt rué vers ma Vishnoumobile. Après être allé chercher mon billet gratuit au guichet (?!) et avoir reçu le titre honorifique de " Capitaine de soirée " j’ai enfin rejoint toute une tripotée d’Ifmaliens attirés eux aussi par l’événement. Le groupe Kissinmass, grand vainqueur du concours " Bars en fête ", a ouvert les hostilités avec son rock bien léché qui faisait plaisir aux oreilles. J’ai alors eu la grande surprise de retrouver Guenille, un pote de prépa et guitariste de Kissinmass. Et puis les mecs de Kunamakas sont arrivés sur scène avec des costumes tenant plus de Marcel et son orchestre que de la panoplie du métalleux moyen. Ils ont alors enchaîner une série de 3 chansons aussi courtes que kitsch. Léger malaise dans le public : " La Boudu-party c’était pas hier ? ". Finalement 2 min plus tard ils reviennent pour une prestation plus en rapport avec ce qu’ils ont l’habitude de faire, i.e. du Kunamaka. Ben oui c’est assez difficile de décrire une musique qui s’appuie sur une base métal forte mais réussit à y introduire des mélodies pop, une touche de musette et un zeste de dance sur fond de de la part du chanteur et à rendre tout ça cohérent ! Au final on se prend un espèce d’OVNI musical dans la face et ça fait bien plaisir. En guise d’entractes, on a eu droit aux formidables prestations de Robot Love, un guest star prestigieux qui le temps d’une chanson a sculpté le groupe ACDC dans un ananas, et du guitariste qui nous a gratifié de splendides reprises des immenses classiques " Létite bich " et " Stairwaych to heavench ". Du grand art !!! Je crois que leur CD ira rejoindre ma collec’ d’ici peu de temps. Je vous jure, cette musique ça se laisse déguster comme un gâteau breton.

Aucun commentaire: