novembre 30, 2004

Sick of it all

Je ne sais plus trop si je dors éveillé ou si je suis éveillé en dormant.

novembre 29, 2004

Je vais bientôt savoir si dieu existe

Je suis dans le caca. Je dois faire un exposé d'allemand pour demain et je n'ai toujours pas commencé. Je sais sur quoi je vais le faire, c'est déjà ça. Tout ça parce que j'ai préféré réviser pour le partiel de dynamique de ce matin alors ça ne servait strictement à rien. "Il fallait faire de la poésie" comme a si bien dit mon pote Chris. Tout ça pour dire que je suis dans le caca. Bon je me suis quand même préoccupé des transparents aujourd'hui, faut pas croire. Il m'arrive d'être un tantinet sérieux. Je suis passé ce soir chez Chris lui prendre les 2 qui lui restait. Comme l'écologie est quand même un sujet important et que je ne compte pas me limiter au simple fait de dire que la pollution c'est trop pas bien (j'ai quand même une certaine conscience professionnelle. Ou une peur du ridicule, appelez ça comme vous voudrez), je suis monté à Ceyrat pour récupérer 3 autres transparents chez Laurent. Manque de bol, je suis tombé dans une embuscade : Lolo cherchait quelqu'un avec qui boire l'apéro. J'ai bien tenté d'esquiver mais son double combo Kro-Cacahuètes m'a été fatal. Il m'a été d'autant plus difficile de m'extirper de ce traquenard que Jérôme a ramené sa couenne et que je l'ai suivi dans sa chambre jouer au guitar-pecno (moi surtout). Tout ça pour dire que je n'ai pas encore mangé et que je perd un temps précieux sur ce foutu blog. Au fait je vous ai pas raconté ? Je suis dans le caca.

novembre 26, 2004

On a tout essayé ...

... même une soirée de merde. Tout commence à 20h avec la traditionnelle projection hebdomadaire dans un amphi de l'IFMA. Ce soir c'était "Blueberry". Je voulais pas vraiment y aller parce qu'on m'avait averti que ce film était pourri. Mais comme mardi c'est moi qui projette un DVD, je voulais savoir comment marche le tableau de commande du sus-cité amphi. Outre de superbes paysages filmés de manière admirable, ce film est une daube, une vraie, comme on en a rarement fait. D'ailleurs le public ne s'était pas trompé, nous étions 8 clampins dans l'amphi.
Pour me remettre de mes émotions, je suis allé avec 4 potes au Mc Do le plus proche histoire de titiller les rites chamaniques avec un sundae caramel. Arrivés sur le parking, on se retrouve au beau milieu d'un rassemblement de superbes spécimens de Jacky qui font le concours de celui qui aura la pire compil techno et du premier qui videra sa batterie. Je ne suis donc pas fâché d'avoir regagné mes pénates et ainsi pu limiter la casse en matière de soirée pourrie. Parce que dans ces cas là, l'embêtant c'est de participer.

La blague de la semaine et de mon binôme bourré

Un homme se promène en rase campagne quand soudain il aperçoit un petit enfant qui montre un héron du doigt en criant "Tapon ! Tapon !". Touché par ce jeune bambin qui découvre les merveilles de la vie, l'homme s'approche de l'enfant et lui dit d'un air paternel (mais presque) "Héron, petit. Pas tapon"

It's hard in the matinée

Rappel des faits :
hier soir sur les coups de minuit, gros pétage de bide caractérisé à la raclette précédant un fendage de gueule généralisé suite au visionnage assidu de Garcia-Decaune le DVD. Cette chouette soirée s'est achevée aux alentours de 3h mat' mais ce n'est pas pour autant qu'il ne m'a pas fallut une bonne heure pour m'endormir à cause de mon bidou tout gonflé et de ma tendinite aux zygomatiques.

Ce matin :
Réveil violent avec la désagréable impression de n'avoir dormi que 2 min. J'ai avalé vite fait un thé chaud et attrapé 3-4 trucs mettables avant de filer pour 4h de TP de FQ. J'ai encore appris qu'il ne fallait pas se fier aux apparences. Ce TP s'annonçait comme horrible calvaire mais en fait pas du tout. Avec mon binôme encore tout bourré de la veille (tiens si tu vomis, ...) , on a plutôt bien maîtrisé notre sujet. Et puis surtout comment ne pas se marrer dans un groupe prêt à partir en live à la moindre broutille et quand on a Leclercq et Tixier pour mettre le feu aux poudres.

C'est la 2de année que je cotoie cette bande d'énergumènes fervents défenseurs du "Jungle Spirit" et je les remercie pour toutes les séance de TD et de TP qu'ils ont su égayer avec leur style bien à eux ... Quand je serai vieux et juste bon à sucrer les fraises et que mes petits enfants, fiers comme des bars tabac, me raconteront leurs blagues de potaches, une petite lueur s'allumera au coin de mon oeil et je leur dirai "Tiens ça me rappelle ce que ce bon vieux Leclercq/Tixier a fait un jour, ..." Je ne regrette vraiment pas d'être à l'IFMA.

novembre 25, 2004

Holy Mother of Shit

Ben ouais, je suis vert comme un géant, j'ai raté l'épreuve du plateau pour le permis moto. Pourtant ça s'annonçait bien : l'intervenant de cours spécialisé nous fait sortir un peu en avance du coup j'ai eu le temps de manger vite fait un p'tit sandwich au thon avant de prendre le guidon. Sol sec, soleil éclatant et pas de vent : les conditions étaient idéales. J'étais bien un peu crevé mais un p'tit rail de coke m'avait filé suffisament de pep's. Je connaissais suffisamment mes fiches théoriques pour embrouiller l'examinateur. Mais tout ça n'était que farce et illusions. Au fond de moi je savais bien qu'il y avait baleine sous gravillon. "Il ne faut pas se moquer de la moto sinon la moto se moquera de toi", ça fait partie du code d'honneur des motards. Bref étant donné que je n'avais pas pratiqué le parcours lent depuis un bout de temps ben forcément je me suis vautré ccomme une loutre bourrée à la bière à cette épreuve. Recalé à la 2e des 4 étapes, la honte. Même pas pu montrer mon sens inné de la trajectoire au millipoil et du freinage de Papaours sur le parcours rapide. Ce qui m'énerve le plus c'est que ça va être encore super galère pour retrouver une autre date qui me convienne avec tous ces cours à la con. Rendez-vous compte, je ne vais pas avoir d'autre choix que de sécher un amphi. Bon en même temps c'est de la RHS donc y a pas de quoi tuer un âne à coup de figues molles.

novembre 24, 2004

Love is all around us

Allez donc jeter un coup d'oeil ici et voyez ce qu'on nous apprend à l'IFMA. Si c'est pas de la citation au meurtre ça.

novembre 23, 2004

Cursed Rider

Sachant que je ne peux quitter les cours au mieux qu'à 12h30 pour un RdV à 13h
que la pluie risque d'être de la partie
que je suis crevé
que je ne me souviens plus à quand remonte mon dernier parcours lent
qu'à force de répousser l'échéance je n'ai pas pratiqué du tout depuis 1 mois

quelle est la probabilité que j'ai suffisament de courage (d'inconscience ?) pour me présenter jeudi après-midi à l'épreuve du plateau pour le permis moto ?

Un grand moment de solitude

Mon voisin est très généreux : il se dévoue corps et âme pour combler sa dulcinée. Quand il y parvient, celle-ci n'hésite pas à exprimer sa satisfaction avec la sincérité qui la caractérise. Pendant ce temps je triais mes cours sur les ondes acoustiques et autres phénomènes vibratoires.

novembre 22, 2004

La citation de la semaine

"J'ai eu la chance d'être aimé par un grand nombre d'amis. Les personnalités changent et le temps passé ensemble évolue. Au fur et à mesure que j'avançais dans la vie, je laissais de plus en plus de gens y entrer et j'avais de moins en moins de temps pour chacun d'eux. Mais c'est là le miracle des vieux amis. Leur souvenir vous habite pour toujours. Leur sentiments ne faiblissent jamais et on peut se revoir après des mois de séparation comme si on s'était quittés la veille."
Georges Rodrigue

Here come the Suns

Juste pour dire que hier soir les Phoenix Suns ont remporté leur 4e victoire d'affilé et qu'avec un total de 8 victoires en 10 matchs ils sont 2e de la conférence ouest, que ce soir ils risquent bien de continuer sur leur lancée chez eux face aux maigrelets Bulls, que temps qu'ils marqueront plus de 106 points par match, qu'Amaré "STAT" Stoudemire sera aussi énorme , que Steeve Nash distribuera autant de caviars, que Shawn Marion et Joe Johnson enchaîneront les bonnes perf' je vois pas ce qui pourrait empêcher les Suns d'atteindre au moins la finale de conférence cette année.

novembre 20, 2004

Legalize Kunamaka

Je suis un esprit faible et facilement influençable et la preuve en a encore été donnée hier soir. J’étais sensé rejoindre mes petits compagnons ifmakartiens pour assurer le bon déroulement d’une soirée que nous organisions dans une boîte de Clermont, le Gormen’s, pour faire rentrer des soussous sur le compte de l’assoc’ et ainsi pouvoir acheter autre chose que des pédales pour faire avancer nos karts (des chaînes sans maillons et des couronnes sans dents c’est pas le top pour péter des chronos). Mais une demi heure avant de partir, un chat sur MSN avec Fabrice me fut fatal lorsque celui-ci m’adressa un cinglant : " y a Kunamaka en concert gratuit à la Coopé dans un quart d’heure". Mon sang ne fit qu’un tour et je me suis aussitôt rué vers ma Vishnoumobile. Après être allé chercher mon billet gratuit au guichet (?!) et avoir reçu le titre honorifique de " Capitaine de soirée " j’ai enfin rejoint toute une tripotée d’Ifmaliens attirés eux aussi par l’événement. Le groupe Kissinmass, grand vainqueur du concours " Bars en fête ", a ouvert les hostilités avec son rock bien léché qui faisait plaisir aux oreilles. J’ai alors eu la grande surprise de retrouver Guenille, un pote de prépa et guitariste de Kissinmass. Et puis les mecs de Kunamakas sont arrivés sur scène avec des costumes tenant plus de Marcel et son orchestre que de la panoplie du métalleux moyen. Ils ont alors enchaîner une série de 3 chansons aussi courtes que kitsch. Léger malaise dans le public : " La Boudu-party c’était pas hier ? ". Finalement 2 min plus tard ils reviennent pour une prestation plus en rapport avec ce qu’ils ont l’habitude de faire, i.e. du Kunamaka. Ben oui c’est assez difficile de décrire une musique qui s’appuie sur une base métal forte mais réussit à y introduire des mélodies pop, une touche de musette et un zeste de dance sur fond de de la part du chanteur et à rendre tout ça cohérent ! Au final on se prend un espèce d’OVNI musical dans la face et ça fait bien plaisir. En guise d’entractes, on a eu droit aux formidables prestations de Robot Love, un guest star prestigieux qui le temps d’une chanson a sculpté le groupe ACDC dans un ananas, et du guitariste qui nous a gratifié de splendides reprises des immenses classiques " Létite bich " et " Stairwaych to heavench ". Du grand art !!! Je crois que leur CD ira rejoindre ma collec’ d’ici peu de temps. Je vous jure, cette musique ça se laisse déguster comme un gâteau breton.

novembre 19, 2004

Promis, après ça j'arrête de vous saoûler ... jusqu'à la prochaine fois

"J'ai longtemps confondu l'artiste et son oeuvre (...) On peut faire des choses très belles en étant soi-même assez moche. On peut saisir toue la beauté du monde sur du papier mais ne jamais en faire partie.C'est étrange : comment peut on être à ce point dépassé par ce que l'on fait ?Mais si l'oeuvre est meilleure que l'artiste pourquoi ne l'améliore-t-elle pas ?La main frôle le divin quand les pieds pataugent dans la médiocrité. Que l'on préfère l'un ou l'autre, le messager et le message ne se fondent peut-être jamais. Mon boucher est un homme abominable mais son jambon sec est un pur moment de bonheur. L'art et la charcuterie."

Manu Larcenet - Les quantités négligeables

Manu, je t'aime d'amour à la folie pour de vrai

Une fois n'est pas coutûme (quoique) je vais faire mon gros lourd : Manu Larcenet c'est Cartier-Bresson, Desproges et Karajan réunis (c'est peut-être pour ça qu'il est si rondouillard) et je le vénère au plus haut point.
J'en ai encore eu la confirmation hier quand, à peine l'album acheté, j'ai eu la faiblesse d'y jeter un petit coup d'oeil innocent - comme ça, juste pour voir - pour ne plus le lacher qu'après l'avoir lu deux fois de suite. De quoi ça parle ? De la vie, avec tout ce qu'elle nous réserve de plus beau mais aussi de plus cruel, de la manière dont on se perçoit soi-même et dont on perçoit le monde, des relations souvent houleuses et difficiles mais finalement formidables et enrichissantes qu'on a avec les autres. tou ça est raconté avec beaucoup de finesse mais sans prétention aucune, c'est là toute la force de la série.
Alors faites vous enfermez à la FNAC, entamer une grève de la fin pour qu'on vous les offre, harcelez moins sans répit pour que je vous les prête mais lisez les 2 tomes du "Combat ordinaire". Vous vous demanderez sûrement comment vous avez pu vivre avant sans les avoir lu. Et puis si vous devenu accro ben je suis prêt devenir votre dealer officiel et à vous prêter toute ma collec' d'albums de Mâhanulharsceunêh, le dieu de la Bande Dessinée.

novembre 18, 2004

Institut Français de Minables Alcooliques

Nous autres Ifmaliens avons perdu toute crédibilité auprès de nos chers profs . J'en veux pour preuve le sujet des partiels de FQ depuis 2 ans :
Quelle est la probabilité qu'un singe tape "IFMA" sur un clavier ?
Quelle est la probabilité qu'un mec qui s'est torché la gueule le dimanche soir soit sobre pour son partiel le jeudi matin sachant que s'il n'a pas bu la veille alors il se rattrape immédiatement et que si au contraire la veille il a rendu un fier hommage à Dionysos, il a alors 1/k chance d'être encore trop saoul le lendemain et donc de laisser passer un jour avant de se remettre la tête à l'envers ?
Non seulement nos frasques éthyliques font désormais partie du folklore ifmalien mais le mythe concernant notre capacité à assurer en cours le lendemain de soirées à caractère alcoolisé est aujourd'hui bel et bien brisé.
Ne dramatisons pas et voyons plutôt dans cette boutade un gentil rappel à l'ordre de la part de notre cher professeur M. Lemaire qui veut sûrement nous faire prendre conscience que l'âge d'or va bientôt se terminer et qu'il va bientôt falloir devenir un excellent produit et assurer comme un dieu pour ramener des k€ à foison à notre tendre et chère entreprise qui aura eu la noblesse d'âme de nous embaucher. Je crois qu'une année entière à l'étranger ne sera pas de trop pour réfléchir à tout ça.

A part ça, je compte plus sur les TP pour accrocher le "C" en FQ que sur ce foutu partiel ... Mais bon je me laisse pas abattre pour autant. Mon secret ? Passer à la FNAC et chez Esprit Bd et acheter un coffret double album des Velvet Underground pour se culturer un peu et le tome 2 du "Combat ordinaire" de mon idole intersidérale Manu Larcenet. Ca tient pas à grand chose finalement.

novembre 17, 2004

BO de la semaine

jolene jolene jolene jolene
I'm begging of you, please don't take my man
jolene jolene jolene jolene
please don't take him even though you can
your beauty is beyond compare
with flaming locks of auburn hair
with ivory skinand eyes of emerald green
your smile is like a breath of spring
your voice is soft like summer rain
I cannot compete with you jolene
and he talks about you in his sleep
and there is nothing I can do to keep
from crying when he calls your name, jolene
jolene jolene jolene jolene
I'm begging of you please don't take my man
jolene jolene jolene jolene
please don't take him even though you can
well I can easily understand
how you can easily take my man
but you don't know what he means to me jolene
well you could have your choice of men
but I could never love again
he's the only one for me jolene
and I had to had to have this talk with you
my happiness depends on you
and whatever you decide to do jolene
jolene jolene jolene jolene
I'm begging of you please don't take my man
jolene jolene jolene jolene
please don't take him even though you can

Dolly Parton - Jolene

Le craquage de la semaine

Ce matin en dynamique :
"S'il fait ses "p" comme ses "ρ", on sait plus par où ça sort après"

"La cité de la peur", joyau culturel ...

... ou comment faire croire à la prof d'anglais que je sais parler danois en baragouinant deux mots en suédois.

novembre 16, 2004

FQ quand tu nous tiens

Jeudi matin j'ai partiel de FQ (Fiabilité et Qualité. Oui à l'IFMA on aime bien se la péter en utilisant que les initiales pour désigner les UV (unités de valeur enfin ! Suivez un peu !) ) et c'est pas la fête du slip. C'est même plutôt tendu comme un slip justement.
Voici le principe fondamental sur lequel repose cette bien belle discipline :"La quête sans fin d'un description déterministe est vaine, nous vivons dans l'incertain et nous avons à maîtriser le risque lié à cet incertain. C'est le but des méthodes de fiabilité."
Ca a l'air mignon tout plein comme ça mais dans la pratique, forcément ça se complique (beaucoup) et ça donne lieu à de sérieux massages de bulbe pour essayer de comprendre quoi que ce soit.
Je vais me feuilleter le guide touristique sur la Floride, ça me fera du bien.

Je connais des gens que vous ne connaissez pas

Savez vous que je peux obtenir en un rien de temps le n° de téléphone perso de mon idole absolue depuis toujours (c'est à dire presque trois ans) et qui n'est autre que le grand l'immense l'incomparable l'inimitable l'incommensurable le génialissime Manu Larcenet. Dans l'impensable cas où ce nom ferait chez vous le même effet qu'un panach' à un alcoolique, cliquez immédiatement sur ce lien ou encore celui-ci pour combler ce manque de culture abyssale (si si j'insiste).
Tout ça pour dire que oué, je connais quelqu'un qui connait quelqu'un qui a déjà travaillé avec lui et qui peut m'avoir son n° de tel. C'est dire si Manu est pour ainsi dire mon pote. Que voulez vous, dans la vie certains sont plus égaux que d'autres. Mais du coup je me trouve devant le plus grand choix cornélien (l'écrivain, pas le chanteur) de mon existence : j'hésite entre lui crier (oh effort !) toute l'admiration que j'ai pour lui au risque de passer pour un groupi décérébré et rester tout seul dans mon coin comme un canard gardant bien précieusement mon trop plein d'amour. J'ose déjà pas dire à une fille que l'aime alors vous imaginez à un mec. Aidez moi, je me sens aussi perdu et désemparé qu'un pou sur le crâne de Barthez.

novembre 15, 2004

La citation de la semaine

"Allais-je me consacrer à la médecine ou à mon devoir de soldat réolutionnaire ? C'était peut-être la première fois que le dilemne m'était posé en terme pratique : j'avais devant moi un havresac plein de médicaments et une caisse de balles ; leur poids m'interdisait de les emporter tous les deux. Je pris la caisse de balles."
Ernesto "Che" Guevara

novembre 14, 2004

Veni Vidi Vicunt

Depuis hier soir je me pose de sérieuses questions concernant ma reconversion en marabout ou grand gourou de secte. Voyez plutôt : cette année, le Stade Clermontois de basket est monté en Pro A (la 1ère division du basket français pour les non initié(e)s) mais stagne dans les fins fonds du classement. En neuf journées de championnats, le Stade a gagné seulement deux matchs. Plutôt maigre. Or ce que je prenais au début pour du hasard a voulu que chacune des victoires
soit obtenue alors que je me trouvais dans les gradins avec Fabrice, un pote de l’IFMA et grand fan de basket devant l'éternel (big up big up si tu lis ces lignes). La première victoire a été acquise avec 30 points d’écarts face à Cholet, alors en tête du classement, et la seconde, samedi soir, contre l’équipe du Havre qui compte dans ses rangs le meilleur joueur de Pro A, l’Américain Jermaine Guice. Ce n’est quand même pas une simple coïncidence si le Stade parvient à s’imposer lors de rencontres importantes lorsque Fabrice et moi y assistons et passe complètement à côté de match à sa portée quand nous ne sommes absents. Etant donnée que notre impact direct sur l’issue des matchs n’est plus à démontrer je propose tout simplement que dans un premier temps on nous offre à tous les deux des places gratuites pour assister à tous les matchs à domicile du Stade. Après s’ils visent les play-off, je pense que nous installer dans le carré VIP avec une bouteille de champagne bien fraîche aiderait grandement les choses. Si enfin ils ont de grandes ambitions je suis prêt à traiter avec les dirigeants du club pour signer un contrat et passer spectateur pro. Le début d’une grande carrière ?

Ne réveillez pas le chat qui sommeille en vous

Voici de quoi vous conforter dans l'idée de ne rien faire en cette fin de week-end de 4 jours (çaféplézir). 100 % des faignant(e)s ont cliqué sur ce lien

novembre 12, 2004

J'ai les chevilles qui enflent ...

Histoire de digérer mon kébab de midi, hier je suis allé rejoindre toute une bande de warrior ifmaliens pour un match de basket sur un playground du bronx d’Aubière. La pluie et le froid de novembre n’ont pas eu raison de notre farouche envie de tâter de la baballe. Forcément je n’ai rien trouvé de mieux de me tordre cette bonne vieille cheville droite au cours de la partie. Ma relation avec cette fameuse cheville a toujours été tendue : entorse quelques jours avant la rentrée en CM1 qui m’a valu de passer pas mal de récréations dans la salle avec Oscar le squelette de la classe. Et puis 3 ou 4 ans plus tard alors qu’avec toute ma famille on était sur la route des vacances, un trottoir s’est sournoisement jeté sous mon pied pile au moment où sautait par-dessus un buisson d’un parking d’autoroute. Les 2 semaines suivantes ont donc essentiellement consacrées à comparer la *qualité* des émissions estivales de chaque chaînes de TV. Tout un programme ! Bref je n’ai pas mon pareil pour me tordre la cheville de manière très conne. Ne m’étant rien fait de sérieux depuis un certain temps, je pensais avoir tordu le cou à la malédiction qui frappait insidieusement mon extrémité droite. Mais que nenni. Cela eu été trop beau. Il faut croire qu’étant petit (enfin plus jeune … ) j’ai été trop influencé par l’histoire du petit chaperon rouge et la formule suivante : " Tire sur la bobinette et la chevillette chèrera ".

Y sont frais mes bookins, y sont frais

Hier matin j’ai expérimenté la foire aux livres au Polydôme de Clermont-Ferrand. Sa grande particularité est que l’on peut acheter des livres (j’imagine qu’en tant que lecteurs avertis vous vous en seriez douté) mais au kilo, sachant que le kilo de livres s’élève à un peu plus de 5€. De quoi donner lieu à des situations assez cocasses :
Et pour monsieur ce sera ?
Je vais d’abord prendre une demi douzaine de romans.
Il y a un peu plus, je vous le mets ?
Oui oui allez-y.
Je vous conseille aussi fortement nos guides touristiques.
Tiens oui pourquoi pas. Je vais me laisser tenter. Mettez m’en deux : un sur la Floride et un autre sur l’Allemagne.
Et avec ça ?
Mes grands parents arrivent ce week-end, alors je comptais prendre un Robert pour faire un scrabble.
Si je puis me permettre, le Larousse est un peu plus consistant et plus facile à utiliser.
Je vais vous faire confiance alors.
Vous ne le regretterez pas. Il vous faut encore quelque chose ?
Non merci, ce sera tout.
Je me suis donc retrouvé au beau milieu de tout un mic mac de tables, d’étagères et de n’importe quoi à quatre pieds et un plan croulant de sous une foultitude de livres aussi divers que variés, voire même multiples. J’ai donc commencé à fureter tranquillement de ci de là, je me suis pris deux petits guides sur la Floride et ce fut le début de la fin : un p’tit roman d’espionnage pour patienter jusqu’au prochain James Bond, un bouquin d’Hubert Reeves pour faire style et me la péter dans les cocktails mondains. Bref plus le temps passait et plus la taille des livres que je prenais augmentait. J’ai donc tout naturellement finis mes emplettes bookistiques avec un Robert et Collins de fort belle facture. En me dirigeant vers la caisse j’ai essayé d’évaluer en première approximation le poids total de mes achats à 3 kg et des brouettes. Le verdict de la balance électronique est sans appel : 6,5 kg. Bon ben ça se confirme, j’ai pas la moindre notion de mesure de quoi que ce soit. Si comme moi vous n’arrivez pas à jauger lequel du kilo de plume du kilo de plomb est le plus lourd, contactez moi. On pourra de former un club pour se réunir tous ensemble et discuter de notre problème en ingurgitant des m3 de bières et des onces de Pringles.

novembre 10, 2004

It's better à la Coopé

Mercredi dernier je suis allé voir Franz Ferdinand à la Coopérative de Mai (je sais, pas génial comme nom pour une salle de concert qui se veut moderne, dotée d’une acoustique pas en toc pour un kopek mais au contraire qui claque. Mais bon la programmation est tout ce qu’il y a de plus terrible alors loin de moi l’idée de leur jetter la pierre). Je suis sûr que vous n’avez pas pu passer à côté de leur deux tubes qui passent à plein tube justement sur certaines radios se targuant d’avoir le monopole de l’esprit rock (je me gausse devant tant de prétention et de fausse naïveté). Si, mais vous savez bien enfin, « Take me out » et son intro Strokienne et le pétulant « Dark of the Matinée ». En tout cas si vous ne voyez toujours pas, permettez moi de m’indigner devant ce manque de culture abyssal. Enfin bref, tout ça pour dire que ça a bien envoyé du steak ce concert. Pask’il y a pas à dire mais ils assurent les p’tits Ecossais sur scène : rythmiques endiablées, mélodies accrocheuses, énergie communicative. Bref ils nous servent au shaker un cocktail qui fait du bien part où ça passe, c'est-à-dire tout le corps. Juste un p’tit détail qui cloche un peu : le bassiste, gros nounours qui se demande ce qu’il fait là et qui gratte ses cordes d’un air des plus blasés. Ca contraste vraiment avec le reste de la bande. Ce fut donc tout simplement l’un des meilleurs concerts auxquels j’ai pu assister au cours de ma courte vie. Je n’aurai qu’une seule chose à rajouter : quand est ce qu’il repassent en France faire des « nan » ?

La pensée de la semaine

Proverbe javanais :
si tu cherches une dent de fourmis dans un sac de sable, trouve d'abord le sac de sable.

novembre 09, 2004

Vise moi un peu ça

Que ce soit pour Mickey, le rock, les Harley ou les splendides naïades en maillot de bain rouge qui viennent vous sauver de la noyade, le rêve américain vous a forcément donné l’envie un jour d’aller faire un tour chez nos cousins d’Outre-Atlantique. Mais n’entre pas aux States qui veut, il vous faudra d’abord vous procurer ce précieux sésame qu’est le visa. Pour cela pas de quotas minimal d’hamburger à ingurgiter ni de temps d’écoute du dernier single de cette chère Britney. Par contre préparez vous à répondre à un certain nombre de questions assez personnelles et qui leur permettront de mieux cibler les personnes auxquelles ils ont affaire. Voici un florilège des questions présentes sur les formulaires de demande de visa :

Avez-vous été impliqué(e) dans un trafic/vente de substances prohibées (stupéfiants) ? Vous êtes vous livré(e) à la prostitution ou au proxénétisme ?

Avez-vous l’intention de contrevenir à la réglementation en matière d’exportations, de vous livrer à des activités subversives, terroristes ou autres activités illégales ? Etes vous membre ou représentant d’une organisation terroriste définie comme tel par le Secrétaire d’Etat américain ? Avez-vous participe à des persécutions nazies ? Avez-vous participé à un génocide ?

Avez-vous retenu hors des Etats-Unis un enfant mineur américain dont la garde avait été confiée à ses parents par un tribunal américain ?

Avez-vous renoncé à la nationalité américaine pour échapper au fisc ?

Etes vous (avez-vous été) toxicomane ou avez-vous fait usage de stupéfiants ?

Avez-vous une formation ou des compétences spécialisées, y compris une expérience dans les armes à feu ou explosifs, ou une expérience dans le domaine nucléaire, biologique ou chimique ? Si OUI veuillez expliquer.

Si jamais vous avez répondu affirmativement à l’une de ces questions ne vous inquiétez pas, votre demande de visa ne sera pas forcément rejetée. Par contre il y a de grandes chances pour que deux men in black à la carrure d’haltérophiles scandinaves viennent vous chercher pour vous convier à une entrevue avec un officier consulaire. Et à ce genre de réceptions de l’ambassadeur je crois que les pralines remplacent les Ferrero Rocher.

novembre 08, 2004

Alea jacta est

Ca y est je me suis lancé, j’ai créé mon blog. Et ce que vous avez sous vos yeux ébahis ben c’est mon premier post. C’est toujours important les premières fois. En général le bon déroulement de la suite en dépend fortement. On dit que la première impression est celle qui marque. Ca a notamment été le cas pour ce cher Gutenberg. Il vaut donc mieux réfléchir consciencieusement et être en pleine possession de ses facultés psychiques avant de se jeter à l’eau et d’affronter les affres de la première fois sous peine de se retrouver les quatre fers en l’air et le bec dans l’eau sur un divan à essayer de convaincre un monsieur aussi jovial qu’un mérou sous calmants qui écoute du Nick Cave en boucle qu’enfant je n’ai jamais cherché à m’affubler des sous-vêtements de ma très chère mère (que je salue au passage). Et bien voyez vous, pour une fois, je me suis lancé dans cette aventure sans trop me poser de questions, simplement parce que j’en avais envie. Je ne suis pas quelqu’un de très spontané, j’ai besoin de temps pour comprendre et analyser ce qui m’arrive parce que j’ai bien trop peur de passé pour un con. Et j’aime pas trop ça passer pour un con, allez savoir pourquoi. Pourquoi j’ai voulu créer mon blog ? Dans un premier temps pour saisir au vol et cristalliser (je savais que ça me servirait cette éyude de l'oeuvre de Stendhal) mes pensées et ne plus avoir à refouler mes pulsions scriptologènes. Je vais donc pouvoir vider mon sac, comme on dit dans le jargon psychologistique, en toute liberté. Et puis j’ai aussi la naïveté de croire que des gens viendront lire les quelques lignes quotidiennes qui viendront alimenter ce blog. A tout cela s’ajoute l’outrecuidance d’espérer que certaines apprécieront même ce que j’y raconterai. Je suis peut-être quelqu’un à haut potentiel secrètement bien caché, sait-on jamais. A bientôt pour de nouvelles aventures bloguistiques toutes plus palpitantes les unes que les autres. Enfin si le cœur vous en dit.

Houston on a un problème

Faut me pardonner mais autant tout au début je maîtrisais (genre que d'une main les yeux fermés en chaussettes et mal rasé) autant là je galère comme une loutre bourrée à la bière. C'est donc juste un post à caractère rassuratif pour voir si tout va bien (ou pas ...).