décembre 30, 2005

Noël et ses dommages collatéraux

- Le même problème que l'année dernière M. Etoile ?
- Oui ça me pique au derrière. Aïe. Aïe.

décembre 29, 2005

Paf pastèque

Mon binome fait actuellement un stage aux Pays-Bas sur de la simulation de crash-test voiture piéton (ben oui, si on peut leur casser proprement les jambes aux piétons et ainsi éviter d'avoir tout plein de sang partout sur sa caisse ou de devoir changer son pare-choc, c'est quand meme mieux non ? C'est que sur une béhème ou une merco ca coute cher ces pièces à la con).
Voici donc une image qu'il a obtenue lors d'une simulation. Alors quand vous traversez, faites bien attention paske sinon vous risquez de ressembler à Mickael Jackson sans le vouloir. Ce qui serait bien la grosse honte de votre vie, il faut bien l'avouer. En plus ca sert vraiment à rien paske y aura meme pas de musique pour aller avec votre choré.

décembre 28, 2005

Make some fucking noiiiiiiiise !!!


Jeudi 15 au soir, soirée pétage d'oreille avec Il Nino et Static-X en compagnie de Nerwan, Yann, Lloyd et François. Merci à leurs voisins Don et Marti pour les places gratos qu'ils nous ont filées (ouuiii ils connaissent des gens ...). La salle n'est pas des plus grandes (une demie Coopé) et ce n'est pas non plus la foule des grands jours. Mais c'est tant mieux. On assiste à la 1ère partie assurée par Opiate for the Mass et au show d'Il Nino tout devant. Et puis Wayne Static, la crinière fraîchement dressée au vivel dop, arrive sur scène suivi de sa bande et ça envoie du gros direct. Ca claque du début à la fin sans un pet de travers. Le Wayne distille ses riffs dans la joie et la bonne humeur en se baladant de gauche à droite, montant sur les baffles, oscillant la tête joyeusement et se la pétant avec des postures de mec cool. Ils ne sont pas là pour expérimenter ou réinventer la musique, juste pour faire ce qu'ils savent faire et ils le font bien. Excellente soirée et surtout rudement content d'avoir apporté le boules quiès.
Le lendemain est le jour du festival Chrismas Kaos à Miami avec Korn en tête d'affiche. Avec le Nerwan on comptait louer une voiture, se balader dans Miami le matin et assister au concert à 3h30. Petit 'blem, les prix ont un peu augmenté depuis notre dernière visite chez Alamo et impossible de dégoter une caisse pour moins de 110$ par jour. On se rabat donc sur l'option train tout en sachant qu'il n'y en a plus à partir de 19h et qu'il nous faudra attendre 6h le lendemain matin pour en avoir un. Arrivés à la gare on manque de rater notre train de l'heure parce que "we've got a situation right there guys" nous dit un cop à la tenue impeccable et au badge tout luisant. Arrivés à la gare de Miami il nous faut encore nous dépatouiller sans trop savoir notre destination avec tous les différents métro et tram pour enfin nous rendre sur le lieu du festival en plein air. Et c'est parti pour une orgie metalleuse. Bon on commence par des p'tits groupes bien mais pas top (Bubaflex, 10 years, Drowning Pool) pour ensuite passer à du plus gros. Genre Sevendust. Je connaissais juste quelques chansons et un des guitarsite avait une Lespaul très laide (tunée avec des flammes genre Pimp My Ride) mais ça se laissait bien écouter. Et puis le chanteur (le seul métalleux black que je connaisse) assurait aussi bien au chant qu'il était sympa avec le public. Après ça, on opère un positionnement tactique le plus en face possible de la scène avec Nerwan en prévision de la suite. Une roulée de fesses de biatches plus tard, Mudvayne monte sur scène. Le chanteur porte un costume de clown et s'est tout peinturluré la tête alors que le guitariste fait ce qu'il peut derrière son gros bouc, sa peinture noire et ses lunettes de piscine. Un peu déçu sur ce coup là. Bon faut dire qu'étant tout devant (2e rangée, merci Nerwan pour le sauvetage et le plaçage de Vishnou) et les réglages son laissant à désirer, on s faisait royalement péter les oreilles par la double pédale (tagadagadam tagadagadam tagadagadam) qui couvrait tout le reste. Au bout de 20 min, j'étais vraiment prêt à arrêter le massacre et à retourner derrière mais bon je voulais voir Korn de près et puis vu ce que j'avais enduré jusque là niveau mouvement de foule et sueur de gros poilus ça aurait été dommage d'voir souffert pour rien. D'aillleurs ils se sont fait désirer ces p'tits cons de korneux mais ça valait vraiment le coup. Pourtant vu le départ de leur guitariste Head, le dernier album qui pue le caca qui pue et leur facheuse tendance à prendre 10kg de graisse à chaque nouvel album, je craignais vraiment que ça sonne comme du Kyo. Mais il n'en fut rien et mes doutes furent balayaient d'un coup d'un seul dès que Fieldy balança les 1ères notes de "Here to Stay". Ca commençait très fort et ça a enchaîné avec du très bon : "Twist" et "Got the Life". Je profite de 2-3 merdouilles du dernier album pour m'extirper de la fosse et rejoindre l'arrière de la foule moins tumultueux. Puis Jojo prends sa cornemuse pour lancer "Shoot & Ladder", suivi de "Falling Away" et de "Freak on a Leash". Remerdouille du dernier album et ils se lancent dans une reprise très réussie de "Another Brick in the Wall" des Floyd. Je dois avouer que même si Monkey a du mal avec le solo (n'est pas David Guilmour qui veut), la basse 5 cordes et la frappes sèche et puissante de Davidounet donnent un côté encore plus sombre à la chanson. Après un rappel de 2 ou 3 chansons, Jojo 'n co nous quittent, timing du festival oblige. On quitte le site encore tout ébouriffés par ce qu'on vient de vivre.
Mais tout ça s'était avant le drame bien entendu. Car maintenant il nous faut attendre 5h du mat' pour choper un metro pour ensuite choper un train. On va donc dans un 1er bar du côté de Downtown Miami juste à côté de la salle de basket, histoire de siroter 2 bières et de faire la fermeture à 1h30. Puis on se dirige vers un autre bar le long du port qui lui ferme à 3h. Mais le plus dur ce n'est pas la chute mais l'atterrissage. Car à 3h on n'a plus nulle part où aller et on redoute surtout de se faire embarquer par les flics qui n'aiment pas trop voir vagabonder des jeunes plutôt tipsy et au T-Shirt gorgé de sueur. D'autant plus la grande majorité n'était pas la notre ... Finalement on se trouve un p'tit coin tranquille sur un ponton, cachés juste derrière des buissons où on a pu dormir un peu plus de 2h jusqu'à 5h30. Puis métro, voyage en train jusqu'à Boca Raton dans le wagon du père Noël avec tout plein de gamins qui braillent, rentrage en vélo depuis la gare, grosse douche, petit dodo de 2h à peine car ma famille est déjà là pour venir me prendre, direction Orlando.
Mais ceci est une autre histoire.

décembre 15, 2005

Merry X-mas

Bon, entre la visite imminente de 'tite famille et le nouveau départ de mon projet (à mois du mien, ca le fait trop ...), je ne vais surement pas poster pendant une bonne semaine, minimum. Je vous souhaite donc à toutes et tous un très bon et joyeux Nouel.

[Christmas picture featuring Paderwan]


Le hockey, c'est ... OK

Mardi soir j'ai assisté à mon 1er match de hockey avec toute la bande habituelle de joyeux lurons. A l'affiche, les Florida Panthers reçoivent les Nashville Predators. Alors je sais ce que vous allez dire, le hockey c'est un sport de golgoths en ruth et abrutis. Bien sûr il ne faut pas chercher des crosses à un joueur de hockey paske sinon ça va pas aller. Et puis c'est vrai que ce sont de grands adeptes du "tiens moi pas par la barbichette sinon tu vas voir si je suis une tapette". Mais une fois que la glace est brisée, il n'y a rien de plus affectueux qu'un hockeyeur, toujours prêt à vous taper une accolade amicale contre le plexi, à vous laisser traîner des crosses dans les pattes tellement il tient à vous et, pour les plus chanceux, à vous rouler un patin entre les dents à grands coups de crosse.
Mais trèves de galéjades et revenons à nos moutons. Ca a vraiment été un très beau match. 1 partout à l'issue de la 1ère période. Nashville domine vraiment avec un jeu collectif bien huilé alors que les Panthers ont un joueur en prison la plus grande majorité du temps. A mon avis ils devaient se rechauffer mutuellement le banc en prison tant il est vrai qu'il n'y a rien de plus désagréable que de se geler l'arrière-train juste après avoir montré ses talents d'orthodentiste à son adversaire. En 2e période, on a droit à un festival des Panthers qui sont vraiment agressifs, jouent bien collectivement et marquent 4 buts. Nashville se réveilleun un peu en dernière période mais ne peut rien faire. Score final : 7 à 3.
On est tous sorti de là ravis d'avoir pu assister à autant de buts, de claquage d'adversaire contre le plexi et de départs de baston. C'est un peu une formule 2 en 1. Match de hockey et de boxe pour le prix d'un.

décembre 13, 2005

The lord of the King


















Ca y est je suis enfin introduit dans le monde du showbizz. Je peux enfin dire la tête haute et le torse bombé "oui, je connais des gens que vous ne connaissez pas ...". Comment me direz-vous. C'est bien simple, le fils de ma proprio travaille à Hollywood, notamment avec un certain Peter Jackson. Oui oui LE Peter Jackson du Seigneur des Anneaux rien que ça. En fait il est le réalisateur de tous les DVD de les films de la trilogie. C'est lui qui filme les coulisses, interview l'équipe sur le tournage, vous fournit pléthoire d'informations sur la réalisation du film, tout ça dans un package qui casse du bambou comme on dit dans le jargon. Je suppose que la plupart d'entre vous a acheté ou au moins vu les DVD et y a pas à dire, ils sont abolumment terribles. Que ce soit au niveau du visuel ou de ce qu'on y apprend ce sont de loin les meilleurs que j'ai vu. Ce génie n'est pas resté méconnu puiqu'il a été justement récompensé pour magifique travail. Evidemment sa maman est très très fière. Sa collaboration avec Peter Jackson ne s'arrête pas là puisqu'il a rempiler pour le dernier de ce cher Peter : King Kong. Il est bien sûr encore un fois en charge du set de DVD mais il a également énormément contribué au "King Kong Diary" où Peter livrait des infos croustillantes lors du tournage. Apparemment, tout comme Peter (oui dans le shwbizz tout le monde se connait et se tutoie), il a su très tôt su ce qu'il voulait faire, puisqu'un drap sur lequel est peint Gandalf alors qu'ilavait 12 ans est accroché sur un mur du salon.

décembre 12, 2005

Weak End

Le semestre venant juste de se terminer, ce week end était le dernier où toute notre bande de Frenchies était entièrement réunie. Il fallait donc en profiter. Vendredi soir, on est allé voir Aeon Flux au cinéma. Film correct pour le ricain moyen mais pas tip top en fait. Les plans sur les rondeurs de la belle Charlize Theron ne parviennent pas à rattraper un scénario faiblard basé sur une réflexion pseudo philosophique sur la vie et la mort et des scènes d'action filmées en rapproché pour cacher la misère. Bon après graphiquement les décors sont très réussis mais c'est là le seul interêt du film.
Le lendemain, on part en quête de cadeaux pour la Xmas party du soir chez Don et Marti les voisins de Yann, Lloyd et François. On commence par un sex shop. Ben on nous a dit de ramener des cadeaux à la con alors une visite dans un sex shop s'impose non ? En fait toutes ces quéquettes en plastiques et autres panoplies du parfait petit sado maso ne se sont pas révélées aussi marrante que ce qu'on pouvait croire. On se dirige donc très vite vers un bon gros mall à l'américaine, temple de la consommation de masse. Le temps temps d'acheter nos oreilles en plastique, nos faux yeux qui pendent, nos bonnets péruviens Coors light (une marque de bière), de manger un morceaux, de poireauter 25 min pour me faire refuser ma carte et on part à la recherche d'un cadeau spécial pour Marti et Don. Comme ce sont de gros adeptes de la décoration kitsch et tout sauf sobre, on avait jeté notre dévolu sur une boule à neige géante et gonflable avec un bonhomme de neige dedans et de faux flocons en polystyrène. Après moultes détours on se résigne à rentrer brecouilles car déjà bien en retard pour la soirée.
La soirée a vraiment était super avec plein à boire, à manger, à regarder (il faut vraiment voir toutes les lumières et tous les gadgets qu'ils ont à l'intérieur et à l'extérieur, c'est hallucinant). Il y a même un karaoké d'organisé. On a laissé le micro aux amis de Marti et Don car eux arriver vraiment à chanter. Et puis l'heure du jeu pour la distribution des cadeaux est arrivée : chacun devait écrire 10 nombres entre 0 et 20 et à chaque fois qu'un de nos numéros était tiré on avait le droit d'aller choisir un cadeau au milieu ou d'en piquer un à quelqu'un. Je me suis retrouvé avec un portefeuille et de faux billets, pièces de monnaie et carte de crédit. Dommage que tout ça ait été fake. Après que tout les invités soient partis, certains sont allés cuvés (n'est ce pas gros !? :0P) sur le canapé de LLoyd, Yann et François pendant que d'autres, dont moi, retaient dehors à discuter et continuer à picoler du vin. Heureusement je me suis fait ramené par Thais à 5h30 du mat'. Pourtant je me sentais trop de faire les 5 miles à vélo :0)
Dimanche, j'ai rien fait comme un gros manche à part glandouiller et récupérer de la soirée. Et il fallait bien car la semaine prochaine est chargée : match de hockey mardi, Static-X et Il Nino en concert jeudi, Korn, Mudvayne et Sevendust vendredi et ensuite road trip à Orlando avec la 'tite famille qui débarque à Miami vendredi soir.

décembre 08, 2005

La vie des hauts et des bas

Dans le genre "continuons à nous faire du mal dans le joie et la bonne humeur" voici une vidéo d'un mec qui gratouille plutot pas mal. Ce qui me fait halluciner c'est qu'il joue parfaitement juste meme quand il s'excite et ce malgrè sa toute ptite guitare.

Et pour terminer, voici de quoi vous fournir votre apport quotidien de trigoléine à double radical, de morderirdides gras et de vitamines lol++ avec ce reportage sur un pépé du Tarn qui a bricolé une mobylette électrique. Et ca marche du tonnerre sa bécane, y a de quoi pourrir tout le village et meme le bled d'à coté. Ca demande juste un petit temps d'adaption pour bien maitriser la bete. Ce qui, vous verrez, n'est pas si évident.

décembre 07, 2005

"C'est comme dans les films gros" Part II

La 2e nuit fut aussi friscouillette que la 1ère car notre cher Tchétchenne s'étant couché après nous a eu tout le loisir d'ouvrir la fenêtre pendant notre sommeil. D'où un réveil assez désagréable. Levés à 8h comme la veille, on se dirige vers le Madison Square Garden, l'antre des plus grandes rencontre sportives de Big Apple. Tout est calme car fermé, il n'y a pas grand chose voir. On emboite donc vite le pas vers l'Empire State Building qui ouvre ses portes à 9h30. Il est tout juste 9h40 quand on commence à faire la queue au dehors. Heureusement qu nous sommes arrivés presque à la 1ère heure car la queue avance relativement vite. Monter en haut de l'Empire ça se mérite : on n'arrête pas de faire la queue qui se prolonge dans le moindre recoin du bâtiment. Elle passe par ici, elle repasse par là. Pour dire l'ascenceur nous monte au 80e étage où on refait la queue avant de prendre un autre ascencur qui nous monte enfin au 86e étage à 300m environ. En y réfléchissant, tout s'est super bien combiné puisque le fait d'avoir déjà visité une bonne partie de la ville nous permet de recnnaître les différents quartiers de NY du haut de l'Empire.
On se dirige ensuite vers les Nations Unies en passant par la NY Public Library et la Grand Central (la gare principale). C'est 2 bâtiments de style romain valent vraiment la peine d'être vus de l'intérieurs car ils sont absolument magnifiques. De grandes salles toutes décorées de bois de peintures ou de marbre vous y attendent. On passera également devant le Chrysler Building que vous devez sûrement connaître de vue.On se dirige ensuite vers Chinatown remplis d'une mission de haute importance : vérifier que les big mac servis à Chinatown sont vraiment aussi énormes que sur les photos comme le prétend le gars de "Supersize me". Ben en fait non. Grosse déception. Bon on a fait qu'un seul resto donc si ça se trouve c'était pas le bon. Mais bon on n'a pas voulu tous les tester quand même. Chinatown est vraiment u quartier spécial. Il n'est pas aussi typique que celui de San Francisco mais tout y est plus brouillon, plus à l'arrache, plus bizarre qu'ailleurs. C'est vraiment rigolo. On enchaine ensuite avec Little Italy qui est juste à côté et Greenwich Village. On n'a pas vraiment apprécié ce dernier quartier mais il faut dire qu'on était crevés, gelés et qu'on n'a pas du voir ce qui en fait vraiment son charme. A refaire dans de meilleures conditions donc.


Après une nuit enfin passée au chaud sans fenêtre ouverte, on a apporté la touche finale à un séjour bien rempli en passant nos derniers instants dans Central Park. La grosse surprise est qu'il a neigé la nuit dernière et que tout est recouvert de blanc. On ne pouvait pas rêver mieux comme finale. Hormis le fait qu'on a eu les pieds trempés tout le reste de la journée, ça a vraiment été un très bon moment.


Mais tout a une fin (sauf les saucisses qui en ont 2 comme disent les Allemands) et on se doit de retourner à l'auberge pour faire notre packtage. Un dernier petit coup d'oeil à Time Square de jour pour verser une larme sentimentale et nous voilà en route pour l'aéroport. On a même eu droit à "Charly et la chocolaterie" dans l'avion, ce qui est quand même beaucoup mieux que les séries toutes pourries qu'on a eu à l'aller. Il faudra que je le revois paske entre le bruit des réacteurs et la qualité médiocre des écouteurs j'ai pas saisi toute la finesse des dialogue. Mais j'ai vraiment bein aimé, surtout la prestation de Johnny Depp en Willy Wonka tout zarbi (j'adore ses lunettes) et celles des Umpalumpas (c'est vraiment ça ?)qui se la jouent funky à chaque connerie d'un des gosses. Et puisque tout ne pouvais pas être tout rose dans ce week end, il fallut qu'on se paye un taxi pour rentrer de Maimi à Boca car bien évidemment il n'y avait plus de train à partir de 19h. Tu parles d'un état touristique dans un pays civilisé. En partageant la course avec un 3e luron qui se rendait juste à côté de Boca on en a quand même eu pour 50$ chacun. Ca fait mal au porte-feuille mais bon on n'avait pas tellement d'autres choix à part dormir à l'aéroport pour attendre le 1er train.Au final je vous conseille à tous de visiter New-York si vous en avez l'occasion, ça vaut vraiment le coup d'oeil. Et rassurez-vous il est assez facile de s'y balader sans se pommer.

décembre 06, 2005

C'est comme dans les films gros

Cette phrase a été le leitmotiv de ces presque 4 jours passés à New-York. Après 3h de vol depuis Miami nous voici, Erwan et moi, prêts à croquer la grosse pomme. Après avoir pris le bus depuis l'aéroport nous débarquons à Port Authority. Nous nous frayons un chemin parmi la foule d'autochtones et suivons les panneaux Subway afin de gagner notre auberge de jeunesse. Mais pour Erwan l'excitation est trop forte et les quelques lumières que nous apercevons au dehors finissent par le décider d'aller pointer son nez dehors. Et il a eu raison le bougre car nous étions au niveau de la 42e rue c'est à dire tout au début de Time Square. Ce nom vous dit sûrement quelque chose et je suis sûr que vous en qvez déjà vu des photos. C'est tout simplement le lieu de NY à voir de nuit avec ses immenses panneaux lumineux. Il est 18h est la nuit est déjà tombée. Ayant frôler de peu le brûlage de rétine, on se rut pour rejoindre notre auberge et revenir au plus vite ici. Le logement est correct pour le prix : une chambre moyennement isolée du bruit et du froid avec 2 lits superposés. Une salle de bain et une cuisine commune. C'est pas le Ritz mais ça ira pour le séjour. Une fois revenus à Time Square Erwan est comme un gamin, il a l'oeil qui pétille, le museau qui frétille et l'appareil photo qui crépite. Et quoi de plus normal étant donné que c'est le genre d'endroit où tu chopes le tourni à force de tourner sur toi-même pour admirer tout ce qui t'entoure.

Après presque 2h on rentre se coucher, tout excités et bien décidés à profiter au max de ce séjour. Après un rapide briefing pour fixer le programme du lendemain, on se couche bien emmitouflés dans nos couvertures car il fait froid. Et pour cause le Tchétchenne qui partage la chambre avec dort avec la fenêtre ouverte et le radiateur inutilement tourné à donf. On ne s'en est rendu compte que le lendemain matin. C'est clair qu'avec son pyjama en poil de ragondin musqué des steppes sibériennes il ne risquait de se geler. Vendredi, après s'être levés à 8h et avoir avalé un p'tit déj frugal on se dirige vers le sud de Manhattan pour prendre le ferry, direction Liberty Island et Ellis Island. On a bien fait de partir tôt il y a beaucoup de gens mais ce n'est pas encore la cohue. La 1ère escale nous emmène donc au pied de la statue de la Liberté, construite par Bartholdi et Eiffel et offerte aux Américains. En fait elle fait plus petite que ce que je m'étais imaginé. Bon avec ses 30m de haut c'est quand même pas de la statue de tafiole mais posée sur son socle aussi grand qu'elle, elle n'en impose pas autant que ce que j'aurai cru. Mais bon je chipote là, je chipote. Ca ira très bien pour la photo. Ensuite on embarque pour arriver à Ellis Island qui a accueilli plus de 20 millions d'immigrants pendant presque 100 ans. 40% de la population américaine, c'est à dire 100 millions de personnes, est reliés aux immigrants. On a u une visite très intéressante avec super guide sur l'histoire de cette île et le sort qui attendant les immigrants à leur arrivée. Les voyageurs étaient débarqués, leurs bagages étaient mis dans un coin, puis ils étaient invités à monter au 1er étage en montant 36 marches tout en étant attentivement observés par 6 toubibs qui jugeaient leur état de santé et essayaient de détecter toutes sortes de maladies et d'anomalies à la façon dont les gens montaient les escaliers. Il ne faut pas oublier qu'à l'époque les USA étaient en pleine construction et que la main d'oeuvre nécessaire était extrêment importante. Il fallait donc rapidement et efficacement l'enrôler. Ensuite les gens attendaient plusieurs heures dans un immense hall (5000 personnes) au beau milieu d'un brouhaha énorme et d'effluves pas très raffinées pour avoir la chance d'être enfin appelés et de se soumettre aux formalités administratives. Il fallait faire vite et bien car jusqu' 15000 personnes pouvaient arriver par jour et avec le problème de langue (très peu de personnes parlaient anglais) et le bruit c'était tout sauf évident.

On est ensuite resté au sud de Manhattan pour visiter Ground zéro (c'est dingue la surface laissée par la destruction des tours), Wall street (pas grand chose à voir, c'était juste pour l'avoir faite), le city hall et enfin le Brooklyn bridge. Ce pont est le plus beau pont reliant Manhattan à Brooklyn. Il y a 2 fois 3 voies pour les voitures mais on peut le traverser à pied. Outre le fait d'avoir poser les pieds à Brooklyn, cette balade nous a surtout permis d'apprécier la vue splendide des immeubles éclairés de Mannhatan une fois la nuit tombée. Vraiment magnifique. On est ensuite retourné à Time Square et on est rentré tôt car exténués par cette 1ère journée. On se déplaçait en métro pour atteindre les quartiers mais ensuite on faisait tout à pied pour profiter au maximum. Et vu le froid qu'il faisait (entre 0°C et 5°C pendant tout le séjour) et notre équipement de pôvres petits floridens peu adaptés aux affres de l'hiver new-yorkais, je crois qu'on n'a pas démérité.

1ères impressions après une journée passée à NY ? C'est comme dans les films. On a déjà tellement vu d'images et de films de NY que ça nous parle tout de suite et que l'excitation de vivre enfin ça pour du vrai est à son comble. C'est vraiment la claque partout et tout le temps. Du bonheur en boîte. Et puis c'est absolumment dingue de se retrouver entouré d'autant d'immeubles gigantesques où que l'on aille. Même les bâtiments anciens sont bigrement hauts. On se sent tout petit au beau milieu de cette immeubleraie.Vivement le lendemain que l'on continue de parcourir les moindres recoins de cette formidable jungle urbaine.

décembre 05, 2005

M. et Mme Tare ont un fils ...

Apparemment mon dernier post n'a laissé personne indifférent : que ce soit de l'admiration à s'en décrocher la machoire, de la bof attitude (c'est pas beau d'etre jaloux comme ca chat :0D), ou du gros dégout de ne jamais arriver à jouer comme ca (désolé Benton, je voulais pas mettre fin à ta carrière, va me sortir tout de suite cette gratte de la bene à ordures) chacun y est allé de son commentaire et ca fait bien plaisir. C'est clair que la guitare c'est trop la classe quand meme, que ce soit pour devenir une star, draguer une ptite minette, exprimer ses déchirures de poète post-contemporain incompris ou tout simplement gratter des cordes paske c'est rigolo. Et comme dès qu'on parle de passion on tombe facilement dans l'excès, voici un petit florilège de grattes hors normes. Bet ya enjoy.

On commence avec une gratte pour ceux qui ont des gouts de chiottes ou qui jouent comme des merdes.

Ensuite voici la Pacman. Je la trouve terrib' de chez terrib'.
Pour les bourrins, Tosh et sa Toshgun.
Et on termine avec ma préférée, la Lespaul en lego. Bon ca doit pas sonner tip top mais je craque. En tout cas celle là elle doit couter plusieurs briques (tentative de blague du siècle de la semaine).