mai 30, 2005

Allez hop ! Holy les enfants !

Ce week end à Hanover (et peut-être aussi dans d'autres villes d'Allemagne,
faudra me le dire les autres ) avait lieu le Kirchentag (mot à mot le jour
del'église) qui comme son nom ne l'indique pas vraiment a vu se rassembler
pendant 3 jours plusieurs centaines de fidèles, catholiques et protestant.
Une sorte de mini JMJ sans le pape en quelques sortes. Bien sûr comme
toujours dans ce genre de manifestation on voit un certaine nombre
d'illuminés (comme un ado debout sur une chaise avec un écriteau sur
laquelle est écrit "Je suis une plus grande personne" ou encore un type qui
se baladait toute la journée avec une énore pancarte avec un truc du style
"Jésus est le chemin, la vie, ..." écrit dessus) , de gens distribuant des
tracts assez orientés ou encore de jeunes prophètes maîtrisant le verbe et
haranguant la foule avec un micro pour dire que grâce à Jésus ils ont trouvé
la voie et que tout le monde devrait en faire autant. Mais dans l'ensemble
l'ambiance était vraiment conviviale, tournée vers le dialogue et la
rencontre avec l'autre. La musique avait également la part belle puisque de
nombreux concerts avaient lieux sur les 4 grandes scènes montées pour
l'occasion et éparpillées dans le centre ville. Il y avait également
plusieurs artistes et gropes qui se produisaient dans les rues reliant les
grandes places de Hanovre. Il y avait donc beaucoup d'animation et de choses
intéressantes voir et à entendre. J'ai donc pu assister à un superbe
concert de musiques brésiliennes (salsa, bossa nova, d'autres trucs comme
ça) très rythmées et qui font mouver le popotin sans qu'on ne s'en rende
compte. Il y avait aussi une saxophoniste du tonnerre qui a plus qu'éclipsé
le pauvre guitariste à côté. Pourtant il s'est démené comme un beau diable
pour sortir de chouettes solos. Mais non le saxo, ça le faisait trop. Il y a
avait aussi un groupe d'une vingtaine de jeunes Africains qui chantaient et
dansaient en coeur au rythme de djembé. Excellent aussi. J'ai aussi pu
entendre plusieurs jeunes chanteuses avec des voix incroyables. Les
hurleuses fabianesque ou les p'tits minets staraqueux peuvent aller se
rabiller, personnes ne soutenaient la comparaison.

Lors de ces 3 jours j'ai pu remarquer que les Allemands sont beaucoup plus
croyants et pratiquent avec plus de ferveur que les Français, et ce quelque
soient les âges. D'ailleurs au lycée et à la fac les cours de religion sont
très demandés. De plus Catholiques et Protestants se cotoient et
s'apprécient. Même si leurs points de vue sur la Bible et la façon dont ils
exercent leur culte diffèrent, ils croient en un même Dieu ce qui les
rapproche naturellement. Par contre ils ne comprennent pas facilement qu'on
puisse ne pas en croire en Dieu. Je me suis fais aborder 2 ou 3 fois. on
commençait à discuter tranquillou : La musique est bien, toussa. C'est cool
t'es Français. C'est cool t'es Allemand, ok on est en Allemagne mais bon
c'est cool quand même. Et puis viens le moment fatidique ou on me pose la
question : "Et Dieu ? " Les 2 mots qui te font soudainement changer
l'ambiance de la conversion. Alors je savais pas trop quoi répondre tout
penaud je bredouille un truc pour dire que je n'y crois pas. Et là c'est le
drame, on sent qu'un truc vient de s'effondrer tout d'un coup. On m'ouvre
des yeux gros comme des boules de pétanques et la question qui suit juste
après c'est "Pourquoi ?". Ben je sais pas trop l'expliquer, comme tu ne
sauras pas trop expliquer d'où vient ta foi. Tu l'as ou tu l'as pas, c'est
tout. On me demande alors comment j'arrive à vivre sans croire à Jésus qui
est mort par amour pour nous et qui nous réserve une place au ciel au côté
de son père. Ben ça se fait très bien vous savez, j'ai ma famille, mes amis,
mon chat, je suis pas malheureux. Je fais ce que je peux pour que ça se
passe bien avec tout ce petit monde et c'est déjàà pas mal. Après ça devient
très difficile d'argumenter paske autant pour parler météo, musique ou
bière, je maîtrise, autant dès que ça part en discussion théologique j'ai
plus de mal au niveau du vocabulaire. Je bredouille des trucs comme ci comme
ça, je fais ce que je peux mais forcément ça me rend pas très crédible. Pas
grave, de toute façon je suis pas là pour convaincre de quoi que ce soit
mais pour passer un bon moment à écouter de la musique avec plein de gens
qui sourient autour de moi. C'est pas bien ? Je ne suis pas sûr d'avoir
donné une bonne image des Français sur ce coup là moi.

mai 27, 2005

Pop Pop Pidou

Etant donné séjour mon prochain aux USA je m'étais juré de ne pas acheter le
moindre CD en Allemagne pour mieux pouvoir me gaver par la suite. Mais bien
entendu je suis un être faible et j'ai cédé à la tentation. N'est ce
d'ailleurs pas là la meilleure fçon de s'en débarasser ?
Il faut dire que je me suis sâlement fait allumé par un exemplaire de "Pet
Sounds" à seulement 10 euros. Aaaah "Pet Sounds", le chef d'oeuvre pop de
Brian Wilson, leader des célèbres Beach Boys, avant qu'il ne pète les plombs
et ne s'enferme chez lui pendant 20 ans, obèse et fou. Trop de musique trop
de drogues, trop jeune. "Pet Sounds" l'album qui n'aurait pas existé sans
"Rubber Soul" des Beatles et sans lequel "Sergent Pepper" n'aurait pas vu le
jour. Car à cette époque c'était à qui sortirait le meilleur album pop de
tous les temps. "Pet Sounds" et ses fameuses "pocket symphonies" et qui
révolutionna le monde de la production musicale de l'époque par
l'ingéniosité de ses arrangements, ouvrant l'ère de l'électronique."Pet
Sounds" un recueil d'excellente chansons pop qui feraient s'embrasser
n'importe quels motards velus et parfumés à l'essence d'aisselles, cruisant
sur la route 66 en Harley, barbe au vent.
2 min après je suis tombé sur une édition spéciale de "Village Green
Preservation Society" des Kinks, autre égérie de la pop britone des sixties
et qui par un beau matin de 1968 fit mieux que les Beatles. Si si, n'ayons
pas peur des mots. Il s'agit là d'un pur joyaux faisant la part belle aux
mélodies rock, aux harmonies enchanteresses et aux refrains féériques qui ne
veulent plus vous sortir de la tête. Les Kinks c'est comme un actimel :
c'est frais et ça renforce vos défenses naturelles contre les aggressions de
morosité du quotidien. E là j'avais droit à 3 CD : la version mono, la
version stéréo et un CD d'inédits. Que faire lorsque l'on vous propose tout
ça pour 20 euros ? Il faut savoir être faible parfois.

mai 26, 2005

Cook Fu

Mon coloc' Torsten ne rigole pas avec la nourriture : tous les soirs il se
mitonne des p'tits plats bien comme il faut, équilibrés avec tout plein de
légumes étouhétou. Il se coupe tout ca super fin et laisse mijoté pendant
longtemps. A coté je fais un peu tache (ménagère hi hi hi) avec mes plats
congelés accomodés soit de pates soit de riz. On ne doit pas avoir les meme
critères de sélection. Pour moi il faut que ce soit rapide à faire et que ca
nourrisse son homme. Surtout que quand je vais jouer au basket le soir je
n'ai pas trop de temps pour tout préparer, digérer un peu avant de filer
pour courir après une baballe qui ne fait que bouger dans tous les sens.
D'ailleurs général allemand, j'ai tout préparé, avalé et nettoyé avant que
Torsten ait pu donner le moindre coup de fourchette.

Mais du coup Torsten sort tout un armada de casseroles et d'ustensiles qui
ont vite fait d'occuper complètement les très petits plan de travail et
table dont est équipée notre cuisine. Il faut alors se frayer un chemin à la
machette pour trouver ce dont on a besoin et qui la plupart du temps est
déjà utlisé par Torsten. Je suis meme souvent obligé de manger des trucs
tout mouligasses car réchauffés au micronde parce qu'il utilise le four. Et
quand je veux faire la vaisselle il faut que j'enlève 2 ou 3 saladiers et
autres passoires qui sont dans l'évier pour pouvoir faire mon affaire.

Si encore on discutait quand on est tous les 2 dans la cuisine ca pourrait
aller, mais quand il ne fait que répondre en une phrase à mes questions et
ne m'adresse la parole que pour me demander si j'ai encore besoin de la
casserole ou s'il a le droit d'utiliser un peu de sopalin, je n'ai qu'une
envie, c'est de sortir la tapette à souris géante avec un morceau de pizza
pour pouvoirchoper Max, mon coloc' Italien et ne plus le laisser partir.

mai 24, 2005

Là-bas l'affreux

C'est pas tout ca mais faut bosser maintenant. Mais c'est dur après mon
nouveau week end skytrip/fiesta.

Jeudi soir j'ai de nouveau passé la nuit chez ma marraine à Paris (j'y ai
retrouvé mes clés d'appart qui steack haché derrière la table de nuit) et
repris l'avion le lendemain direction Marseilles où mes parents sont venus
me chercher à l'aréoport de Marignanneuh. On a ensuite filé chez mon parrain
à coté d'Aix en Provence pour nous moumouter pour le mariage de mon cousin
Jean. Il a fait beau et presque chaud, parfait pour me changer de cette
"scheisse Wetter" (météo typique allemande pour les non germanophones). Mais
déjà c'est le drame : j'ai bien apporté mon costard ma cravate et mes
chaussures en cuir mais pas de chemise. Enfer et damnation, je suis fait !
Heureusement le mari d'une de mes cousines en a une en rab et me la prete
gentiment. C'est pas que ca ne me disait pas de mettre torse poil sous mon
costard mais je ne voulais pas faire de jaloux avec ma musculature imposante
...

Le mariage était sympa mais ca a surtout été l'occasion de revoir la grande
majorité de mes cousines et cousins, dont certain(e)s avec leur nouveau né.
Mais j'ai aussi fait des rencontres surprenantes : je me suis retrouvé à la
table d'un copain d'enfance de mon cousin et qui a fait le CUST. Bon il est
sorti en 1997 mais ca fait bizarre quand meme : "Tu viens d'où ?"
"Clermont-Ferrand" "C'est vrai ? J'ai fait mes études à Clermont" "Ah ouais
?! Où ca ?" "Au CUST" "Ben moi je suis à l'IFMA". Du coup on a bien discuté
et finit quelques bouteilles ensemble. Le DJ a passé de la bonne musique
toute la soirée : du rock 'n roll pour boogy booguer, de la zikmu de djeun's
("Layefe iz layefe lala la lala", "Star to the floor ...") et de grands
classiques (Cloclo, Téléphone, Indochine). J'ai donc pu m'en donner à coeur
joie à suivre les vibes et danser comme j'en ai le secret (...) meme si
maintenant je suis complètement grillé auprès de ma famille."Euh non non,
j'étais pas complètement fait, je dansais comme j'ai l'habitude. C'est pas
plus rassurant ? Bon tant pis. Mais cétait rigolo quand meme. Ah alors ca
va." Les 2 jours suivants je les ai passés tranquillou avec ma soeur et mes
parents chez mon parrain avec toutes mes cousines et leurs jeunes bambinos.
Je me suis fais mettre la raclée au basket par Raphael, 5 ans, 20 paniers à
14.

Mais tout ca c'était avant le drame bien etendu. Juste après ma pilée au
basket on a un peu joué au foot tranquillou en se faisant des passes. Sur un
tir assez fort de Raphael (5 ans je le rappelle) j'ai fait semblant de
plonger pour arreter le tir tout en le laissant passer. Après avoir bien
fait l'idiot, en voulant récupérer le ballon je n'ai pas vu la barre
transversale en fer de l'entendage et j'y suis allé de mon coup de tete
franco. Etendage vainqueur par KO. Je reste un peu par terre 10s le temps de
remettre les yeux en face des trous et là je vois que les autres font une
drole de tete en me regardant. Du sang coule d'une belle entaille tout le
long de mon front. Rien de grave parce que c'est assez superficiel mais ca
coule pas mal et ca m'a fait une entaille qui ferait passer Harry Potter
pour un vulgaire tournicoteur de baguette tout juste bon à chasser les
mouches.

Et maintenant c'est le bad trip : coup de blouze et grosse grosse fatigue.
La preuve, hier je suis arrivé au boulot avec deux chaussures différentes
(toutes 2 noires quand meme donc ca s'est pas trop vu) et il m'a fallut 3
quarts d'heures pour me rendre compte que j'avais mis du sang sur mon
pantalon suite à un saignement de nez intempestif. Et ce matin j'ai déchiré
le plastique contenant mon muesli qui s'est allègrement répandu sur le sol.
Et c'est pas facile à ramasser sur un tapis.

Je sais pas pourquoi mais en ce moment je n'arrive pas à m'oter de la tete
un certaine chanson très connue des Beatles. Allez savoir laquelle. Ca parle vaguement d'appel à l'aide je crois ...

mai 18, 2005

Matériel Original de la semaine

La vie nous échappe
comme une savonnette nous glisse enter les doigts
et on n'ose se baisser pour la rattraper
de peur de se faire ... surprendre

La vie c'est comme un level à Halo2,
il faut avoir les bonnes armes pour ne pas se faire avoir.

mai 17, 2005

Kick me ! I'm stupid.

Ben je me disais bien que ces 5 jours à Paris avaient été trop parfaits :
j'obtiens mon visa pour les States facilement, mon histoire de passeport
pour rentrer s'est super bien arrangée puisque mon Papou de choc a bidouillé
su internet pour que je n'ai plus besoin que de ma carte d'identité, je
rencontre des gens supers sympas grace à mon cousin, je vois un film mega
trop trop bien, Garden Sate, (et je dis pas ca paske Natalie Portman joue
dedans. Enfin c'est vrai qu'elle joue bien et qu'elle est trop craquante
mais le film ne se limite pas qu'à ca).

Déjà ca commence quand je reprends ma voiture au parking de l'aéroport : 52
euros !!! Ca m'a fait faire un gros GLUP juste avant de payer. Et puis
soudain le drame, le vrai. Je ne retrouve plus mon trousseau de clés
d'appart. Je suppute qu'il est éventuellement problable qu'à tout hasard il
y ait la possibilité stochastique que je les ai peut etre oubliés chez ma
marraine à Paris mais c'est pas sur du tout. Mes proprios n'étant pas là
pour la 1ère fois de l'année, j'ai attendu plus de 4h que mon coloc'
allemand revienne de chez lui. Mais je ne pouvais toujours pas rentrer dans
ma chambre qui elle aussi était fermée à clé. Heureusement sur le coup de
22h30 mes proprios sont arrivés et tout penaud je suis allé leur raconter ma
boulette. Si jamais il s'avère que je les ai vraiment perdues il va falloir
que je paye le changement de serrure de la porte d'entrée et ca risque de
douiller paske mes prorios doivent etre un peu dyslexiques : ils croient
qu'ils vivent dans le bronx de Harlem. Non non c'est juste le quartier
résidentielle tout tranquille de Ahlem à Hanovre. Du coup ca ne rigole pas
avec les portes et les serrures.
Avec mes antécédents de serial perdeur (j'ai perdu mon porte-feuille l'été
dernier à Colmar) ma mère me prend pour un demeuré et veut trouver une
solution drastique pour que je ne récidive plus (du genre un collier autour
du coup avec toutes mes clés accrochées).

mai 15, 2005

I'm not dead

Résumé des épisodes précédents :

Mercredi, départ de l’aéroport d’Hanovre dans l’après-midi, direction Paris Roissy Charles de Gaulle. C’était la 1ère fois que je prenais l’avion (en fait je l’avais déjà pris avec mes parents pour aller en Angleterre mais j’avais 5 ans et jétoutoublié alors ça compte pas pour du vrai). Ce qui est assez rigolo c’est qu’en regardant le sol depuis le hublot on a du mal à apprécier correctement l’altitude à laquelle on se trouve. On voit qu’on est haut mais on ne saurait pas dire si on est à 500m, 1000m ou 3000m. Par contre quand on est à hauteur des nuages on voit qu’on est déjà assez haut. Et après quand on est encore largement au dessus des nuages là on se dit que ça rigole plus et qu’on titille les hautes sphères du ciel de près. Ca donne une certaine notion de l’infini comme dirait Etienne ;0)

Jeudi, RdV aux aurores (8h) à l’ambassade es Etats-Unis pour enfin (essayer d’) obtenir mon visa pour le pays de l’oncle Sam. Je m’en étais fait tout une montagne genre Full Metal Jacket : « Bande de sacs à foutre, je vais vous faire roter du sang. Présentez formulaire DS-2019. Toi, la p’tite crotte de nez asthmatique, ta feuille est pliée. 50 pompes et tu reviendras dans un mois. Toi, le croisé de Francis Lalanne et de Pascal Obispo, tu as écrit à l’encre bleue alors qu’il fallait de la noire. Tu me balayes toute la cour avec une brosse à dent et je veux pas revoir ta sale tête avant un mois » En fait non. Y a bien un grand malabar avec une casquette SECURITY à l’entrée qui contrôle les passeport et vérifie qu’on est inscrit sur la liste des gens qui doivent passer ce matin. Et puis après on se fait inspecter de la tête au pied pour voir si on ne cacherait pas des armes de destruction massives, mais après c’est plutôt bien fait. Y a des personnes qui passent dans les rangs pour vérifier qu’il ne nous manque pas les formulaires ultra importants genre DS-2019 ou la justification de paiement des frais de demande de visa par mandat compte. Ceux là il vaut mieux les avoir paske sinon on va pas direct en prison mais on ne passe pas non plus par la case départ et on ne touche pas son visa. J’avais tout vérifié une bonne dizaine de fois avant de partir d’Hanovre, en arrivant à Paris et le matin même (un brin de stress obsessionnel pour le vishnou) alors tout a bien roulé pour moi. Enfin il a quand même fallut que je me tape pas mal de queue. En arrivant à 7h50, il avait déjà 34 personnes devant moi. Au final j’ai attendu 1h30 pour d’abord pouvoir donner mon passeport et mes tout mon bazar de formulaires, de photo, de justificatifs de paiement, ensuite me faire relever électroniquement mes empreintes et enfin me faire dire « Bon c’est ok, vous les recevrez chez vous dans 2 jours ». Quoi ?! C’est tout ?! Je passe pas au détecteur de mensonge ? Vous ne me sortez pas liste de toutes mes transactions bancaires et de tous mes consultations de sites sur internet ainsi que celles de toute ma famille depuis 7 générations ? « Ben non Monsieur, ce n’est pas nécessaire » J’ai quand même droit à une photo dédicacée de W ou à un disque de Britney pour avoir attendu jusqu’à ? « Il y a des gens qui attendent Monsieur… » Peuh trop facile en fait. Je suis donc ressorti tout content mais sans vraiment comprendre que tout ce soit admirablement bien passé. Je me promène dans la rue de Rivoli le long du jardin des Tuileries. J’arrive au Caroussel du Louvres, direction … le Virgin Megastore. Ben oui je veux voir si le dernier album de Dionysos n’est pas sorti. Ben non. Du coup je repare avec le « Guide du Petit Futé en Allemagne » On se console comme on peu et ça serait bien pratique pour faire du tourisme un peu plus poussé et connaître tout plein d’anecdotes historiques sur toutes les villes et ainsi pouvoir briller en société lors de cocktails mondains. Mais tout ça c’était avant le drame bien entendu. Lors du retour en métro j’ai soudain eu un éclair de lucidité. « Merde ils m’ont gardé mon passeport ». Normal le visa sera collé sur une page de mon passeport qui n’arrivera à Châtel que samedi. Là où le bas blesse c’est que j’ai besoin de mon passeport pour pouvoir retirer mon véritable billet d’avion à partir du billet électronique que mon père m’a réservé sur internet. Je vais donc sûrement devoir me faire une petit aller-retour chez moi en train pour aller chercher mon passeport et pouvoir rentrer en Allemagne. C’est pas que je suis pas bien là mais bon j’y ai laissé ma voiture et ma chope de 1L alors vous comprendrez aisément qu’il me faille retourner là-bas les récupérer car sans eux ma vie n’aurait plus aucun sens :0)

Vendredi :
Temps pourri, journée tranquille. J’ai rendu visite à mes grands parents que je n’avais pas vus depuis un bout de temps donc c’était sympa.

Samedi :Journée ma foi fort sympathique. Mon cousin Max s’était donné RdV avec des ami(e)s à lui devant l’opéra. Sauf qu’il y en a 2 (l’opéra Bastille et l’opéra tout court). Forcément nous on était au mauvais. Mais cette petite balade en métro n’a pas été monotone puisque d’une part sur le quai d’une station on a vu 3 flics en train d’inviter plusieurs individus patibulaires mais presque à venir prendre le thé au commissariat « Bon ils sont où les renforts ? » « J’en sais rien la radio passe pas ici ». Et juste après on a été immobilisés pendant 5 bonnes minutes à la suite d’une coupure de courant dûe à pick pocket qui se trouvait dans le tunnel ! Véridique. On arrive quand même au RdV, l’un des copains de mon cousin arrive aussi en retard avec sa copine car Paris pour garer c’est pas le Pérou. Du coup l’autre pote, allemand, et sa copine ont poireauté 45 min et nous ont quitté peu de temps après car ils devaient aller à l’opéra … Bastille :0) Ensuite on se trouve un p’tit resto japonais sympa. Grande 1ère pour moi. J’ai déjà mangé vietnamien chez Philippe un copain de Dijon mais j’appréhende quand même à devoir mangé seulement avec des baguettes. Je ne suis encore qu’un jeune Padawan dans le maniement des baguettes mais j’ai réussi à manger (presque) normalement mes plats. J’en ai quand même foutu un peu partout mais chuuuuuuuuut faut pas le dire je crois que ça s’est pas vu :0) J’ai aussi pu faire connaissance avec la toute puissance du wasabi. C’est pas mal, ça dégage bien les sinus et un peu tout le reste aussi en fait. Ils devraient faire des pastilles contre les rhumes avec ça. Ensuite on a rejoint sylvain un autre copain pour profiter autant qu’on pouvait de la 1ère « Nuit des Musées » à Paris et on est entré, gratuitement donc, au musée Guillemet d’arts asiatiques. Comme Chan Dara et sa copine Nika sont Cambodgiens, ils ont pu nous éclairer en détail sur toutes les divinités représentées et sur la mythologie en général. C’était vraiment très intéressant. J’ai donc appris que Vishnou (ou Visnu) est le dieu de la sagesse (ce qui ne me surprend absolument pas) et s’oppose à Shiva qui elle est plutôt en rapport avec la passion. Mais malheureusement on s’est fait eu car la fameuse nuit s’est achevé sur les coups de 23h30. On a donc seulement pu survoler le 1/10ème de ce qu’il y avait à voir. En tout cas ça mérite vraiment de retourner y faire une opération commando de grande envergure sur toute une journée. v

mai 11, 2005

Es ist einen Skandal ! Eine Aberation !

Hier mon coloc' allemand s'est pris une amende paske il n'avait pas garé sa
voiture dans le bon sens ! Je ne déconne pas. Moi ca m'esgarpille les
tarfouilles jusquà l'urtumelle.

Explication des faits : Notre rue est très étroite, 2 voitures arrivent à
croiser mais faut bien viser. Comme les trottoirs sont exclusivement
réservés aux piétons, on est obligé de rester de se garer sur la voie. Du
coup quand il y a plusieurs voitures garer de part et d'autre il faut faire
du slalom pour pouvoir passer. C'est rigolo quand on passe par contre on
flippe déjà plus quand c'est sa voiture qui est garée. Alors effectivement
pour se garer le long de notre maison, suivant le sens dans lequel on
arrive, on se gare soit dans le sens soit à contre sens.

Je crois que les flics universellement "United Color of Band de Cons". Paske
c'est moi qui ai bu en ayant conduit (enfin je me comprends) et c'est mon
coloc', qui pourtant va au boulot en tram et ne prend sa voiture que pour
rentrer chez lui le week end, qu'on verbationn... qu'on verbilas... qui en
prend plein la gueule. Faudra m'expliquer la logique sécuritaire dans tout
ca. Remarquez moi je ne me plains pas. Ils ont simplement fait leur boulot
et ils l'ont bien fait. Paske ca commence comme ca et après on finit par ne
plus payer au parcmètre quand on va se garer. Non si vous voulez à un moment
il faut savoir etre psychologue, quand ca part trop en couille, il faut
savoir etre ferme et redresser ca tout de suite. Enfin je me comprends ...

mai 10, 2005

C'est oune scandale ! Oune abérazione !

Les Allemands ne doivent pas savoir ce que c'est réellement qu'une pizza
paske à midi j'en ai mangé une qui ne respectait absolument pas l'appelation
d'origine controlée : il y avait plus de carottes, de haricots verts et de
rondelles de courgettes que de tomates. Je connais 4 Italiens (Leonardo
Donatello Raffaello et Michellangelo pour ne pas les citer) qui se seraient
fait hara kiri pour moins que ca.
Ma, qué fait la polizia !!!

Ben lol quoi :0)

Spéciale dédicace à mon pote Chat (grand pacha de sa boite au pachage) qui
me renvoie ceci dans son dernier mail :

----------------------------------------------------------------
Ce message n'a pas ete envoye via l'IFMA -
Institut Francais de Mécanique Avarié.
----------------------------------------------------------------

Ca me donne presque envie de me replonger dans le coté obscur du Tcl pour
essayer de comprendre comment on post traite ces foutues plasticités
simplement avec une foultitude de commandes à la con.
Je sers la science et c'est ma joie ...

mai 09, 2005

In angels I trust

Un ange m'est apparu, à l'instant, alors que je venais de prendre une
bouteille de coca au distributeur automatique. Il a tiré son petit haut
blanc moulant pour en oter les plis juste devant moi. Vision aussi féérique
qu'obnubilante. Du coup le post traitement via un script tcl des valeurs max
de plasticité de chaque composant d'un modèle de siège me parait bien fade
et complètement dérisoire. Je ne sais plus quoi faire ni quoi penser. Je
suis désorienté, j'ai perdu tous mes repères.
Je crois que je vais me reprendre un coca, ca donne soif les crises
mystiques ...

rühiger aber gut auch

Ce week end fut aux antipodes du dernier mais pas pour autant déplaisant. Le ciel ayant gratifié Hanovre d'une charmante "typische deutsche Wetter", il n'encourageait guère à faire le foufou en se laissant tenter par l'aventure. Samedil matin dee douces effluves de produit chimique de sa race m'a fait frétiller les narines au réveil : mon proprio avait décidé de repeindre une petite pièce juste à côté de la cuisine alors qu'il a toute la semaine pour faire ça tranquillement sans déranger personne. Mais non mon proprio a le coeur sur la main et il fait son maximum pour faire profiter ses locataires du moindre de ses chantier. Je le revois encore avec un sourire à faire passer Julia Roberts pour une .... et m'adresser un sémillant "Schöne Morgen" alors que j'avais encore passablement la tête dans la pâté, que les odeurs de white spirit me retournaient le bide et que je m'apercevais qu'il avait déposé tous ses outils sur notre petite table de cuisine. Le temps de brancher 2 ou 3 neurones de survie, de faire un check point sur les priorités à très court terme et je lui grommelle une vague politesse du même genre. Ensuite direction la piscine pour m'éclaircir un peu les idées et essayer de muscler un peu mon corps de crevette anorexique. Paske pour l'instant Chippendale c'est pas un boulot pour moi. Moi je postulerais plutôt pour un job de Chipolata. Après avoir avaler mon kebab post-schwimbadesque (ohne Kommentar ...) qu'est ce t y pas sur quoi que je tombe là dis donc. Un groupe de jazz qui joue juste à l'entrée de la gare au beau milieu de pleins de camions de pompiers. N'étant pas le moins du monde interpelé par l'incongruité de la scène ni même par la nature stochastique profonde d'un tel événement je me contente de faire plaisir à mes ch'tites noreilles. C'est qu'il jouent bien les bougres. Après 4 chansons un mec les interrompt pour présenter un remake de Cliffhanger avec un pompier qui descend la façade de la gare en rappel en tête d'affiche. finalement je tombe sur une pancarte qui m'indique qu'il s'agit des 125 ans du corps de pompiers de métier à Hanovre. C'était donc ça. Je continue ma dans le centre ville et voilà t y pas que tombe sur une place avec plein de petits chapiteau et une grande scène avec des gens qui chantent dessus. Je tombe sur 2 mecs avec une gratte et un violon qui joue du folklore irlandais. bien sympa aussi. Je me renseigne et mon dis qu'il s'agit du week end de l'Europe dans mon land. Il peut un epu et j'ai des emplettes à faire alors je ne m'attarde pas trop. Au fait j'ai fait mon homo touristus et je me suis acheté un sweat qui s'ouvre par devant avec un fermeture éclair et avec marqué "Hannover" dessus. Ca vaut pas une chope de 1L mais je l'aime bien. Et puis c'est trop la classssssssse !!! Le soir, pas de folies paske dormir c'est bien des fois aussi.Dimanche, je passe ma matinée au Flohmarkt (marché au puce local) de Seelze (à 5 km de chez moi) dans l'espoir de trouver un vélo pas cher. J'ai tout trouvé sauf un vélo : des autoradios, des rasoirs électriques, des vêtements, des jeux de PS, des accessoires pour la douche, des ceintu'es en cui' et surtout beaucoup beaucoup de camelote. Bref pas de quoi bâtir un château. L'après midi j'ai accepté la gentille invitation de mes proprio et nous avons regardé ensemble le Grand Prix de F1 de Barcelone (mon 1er GP depuis ... au moins tout ça) chez eux. C'est de la F1 donc à part un dépassement de Montoya sur Schumi et un bon résultat des Renault (çaféplézir) ce n'est pas aussi piltant que ça. Mais cétait rigolo de voir mon proprio dormir le 1er quart du GP, se réveiller pour la pub, s'exciter quand Schumi est 3e est faire la gueule tout le reste du GP après son abandon (niark niark niark). Les et le consolations et le gâteau de sa mère n'y ont rien fait. De mon côté j'ai un très bon moment à discuter avec elle entre 2 parts de gâteau aux pommes.Jalézoublié. J'ai vu mon coloc' italien passer 2 fois en coup de vent pour prendre une douche (eeeeen chantaaaaaaaaant) et pester contre la caissière qui l'a fait poireauter 20 min à Lidl et le proprio qui n'arrête pas d'aller et venir dans "notre" partie de la maison. Il est marrant mon coloc', dommage qu'on ne fasse que se croiser vite fait comme ça sur le pouce.

mai 06, 2005

B.O. de la semaine (inspirée par le week end dernier ...)

Fell in love with a girl
fell in love once and almost completely
she's in love with the world
but sometimes these feelings
can be so misleading

she turns and says are you alright?
I said I must be fine cause my heart's still beating
come and kiss me by the riverside,
bobby says it's fine he don't consider it cheating

Red hair with a curl
mellow roll for the flavor
and the eyes were peeping
can't keep away from the girl
these two sides of my brain
need to have a meeting
can't think of anything to do
my left brain knows that
all love is fleeting
she's just looking for something new
and I said it once before
but it bears repeating

Can't think of anything to do
my left brain knows that
all love is fleeting
she's just looking for something new
and I said it once before
but it bears repeating

Fell in love with a girl
fell in love once and almost completely
she's in love with the world
but sometimes these feelings
can be so misleading
she turns and says are you alright?
I said I must be fine cause my heart's still beating
come and kiss me by the riverside,
bobby says it's fine he don't consider it cheating

Can't think of anything to do
my left brain knows that
all love is fleeting
she's just looking for something new
and I said it once before
but it bears repeating

The White Stripes - Fell in love with a girl

mai 04, 2005

Wir haben gute Scheisse gemacht ! Viel Spass so !

Vendredi, la journée fut longue, très longue. Elles en ont mis du temps ces aiguilles pour arriver sur ce 3 et ce 0. 3h, Stuttgart hier ich komme (j'ai beau mieux aimer la langue allemande, ça vaut pas l'anglais quand même). Le voyage se passe sans encombre sauf que comme un gros benêt j'avais juste fait un viamichelin jusqu'à Ludwigsburg (à 20km de Stuttgart) et pas jusqu'à l'adresse exacte de Denis ... Du coup je tourne pendant 20 min tout autour de sa résidence mais sans la trouver. Je finis par passer un coup de fil et on me dit que je suis même pas à 300m. Séance de retrouvailles émouvantes avec Denis et Jean Gui qui lui arrive de Bamberg. Encore tout émoustillé par la bise de ce bon vieux Deunicebarber, j'ai à peine le temps de poser mes affaires que ça y est, c'est darti mon kiki pour un week end de folie. On retrouve Manu à la gare et on part pour la Frühlingsfest. Forcément toutes ces émotions intenses nous ont donné soif mais en tant qu'Ifmaliens, on a appris à gérer notre effort et on commence par 2 tours de manèges. Mais pas des manège de rigolos, des manèges qui envoient grave du schnitzel. Surtout le 1er où tu prie pour que l'ingénieur n'est pas fait ses calculs de fiabilité à 5h du mat' après une soirée foyer. On en ressort affreusement blancs mais on enchaine direct avec un bon vieux grand 8 qui finit de nous achever. Arrive enfin l'heure du réconfort : direction le Biergarten (c'est pas le jardin d'Eden mais c'en n'est pas un qu'on dédaigne) le plus proche où nous commandons sans plus tarder 4 Mass, entendez par là 4 chopes de 1L remplies de bière. Respect aux serveuses qui se les portent par 7 ou 8 pendant toutes la soirée alors que nous avons déjà presque du mal à en soulever une. Seule notre volonté de fer nous permet de ne pas souffrir de deshydratation. L'ambiance est sympa mais est déjà retombée car il commence à se faire tard pour les Allemands qui pour la plupart sont déjà tous bourrés. Spéciale dédicace à la fille assise, enfin posée, à la table derrière et qui, le front contre la table, a rendu à César ce qui appartenait à César peu après que nous soyons arrivé. Les Allemands ont le sens de l'accueil ... Mais le plus terrible c'est que tout le monde autour s'en foutait complètement et continuait à discuter ou danser comme si rien ne s'était passé tout en la laissant décuver tranquillement. Pour un 1er soir on se la joue tranquille et on prend le dernier S-Bahn pour rentrer. D'ailleurs en achetant nos tickets, on tombe sur une fille bien éméchée qui nous baragouine quelque trucs en français, chatouille le menton de Jean Gui et lui sort "tu me dis pas putain" alors que celui ci échangeait courtoisement des politesses avec le distributeur automatique.
Le lendemain avec Jean Gui nous suivons notre Pass'Partou local à travers le centre ville de Stuttgart. Nous avons d'ailleurs pu assister à un match de basket handisport et y a pas à dire les mecs (ainsi que les filles) maîtrisent bien leur affaire. On est même resté sur popotin suite à une action digne du Top 10 NBA : longue passe en avant, la balle est sur le point de sortir en touche lorsqu'un mec chope la balle d'une main et de l'autre effectue un gros dérapage tout en soulevant une roue pour ne pas sortir. Le panier marqué juste derrière n'est qu'une formalité. Du grand art. Sur les coup de 16h on se trouve un Biergarten en plein air, on commande une Mass chacun et on refait le monde. Etant donné qu'on avait payé 2euros en plus pour la consigne, on arrive à se persuader que repartir avec les gigantesques verres n'est pas du vol. On la joue quand même discret au moment de partir en suivant le plan spécialement élaboré par Jean Gui. Tous guillerets que nous sommes, nous traversons un joli parc de Stuttgart au rythme des tintements des verres dans mon sac pour rejoindre Elise, Manu, Marmotel, Cédric ainsi que 2 de leurs amis, Charlotte et Julien, au Biergarten de la veille. A l'entrée de la fête forraine, on me fait ouvrir mon sac et forcément avec 3 verres ben ça passe pas. On va donc planquer notre butin dans un buisson pour les récupérer plus tard et on retrouve les autres. L'ambiance est bien plus chaude que la veille et avec Denis et Jean Gui nous ne tardons pas à rattraper notre retard sur le reste de la troupe. Et puis arriva ce qui devait arrivé : le soleil assomant de la journée, les trop rares frites avalées dans la journée et puis surtout les 3 Mass font leur effet et j'ai de plus en plus de mal à faire des photos nettes, je manque plusieurs fois de tomber sur un serveuse en dansant sur mon banc et j'entame un mime de solo de guitare tout seul dans l'allée. Bref comme dirait ce cher Etienne "je suis dans mon état le mieux là". Mais les autres en décident autrement et soutiennent que je ne suis pas apte à aller en boîte. Je suis sûr qu'ils étaient jaloux de ma chorégraphie. Quoiqu'il en soit je me fait porter par mes 2 alcoolytes qui n'en mènent pas large non plus puisque nous avons fait un tour complet de la fête forraine avant d'en trouver la sortie. Paye ton faux Pass'Partou :0) Il paraîtrait même que j'aurais harrangais la foule de "Just bring it down" et de "A poiiiiiil". S'en suivit une longue marche un peu hasardeuse pour arriver à la gare et pouvoir rentrer à Ludwigsburg.
Le lendemain, on échange nos costumes d'Allemands contre ceux de Japonais pour aller visiter le château et le centre ville de Ludwigsburg. On nous promenant dans le parc du château nous tombons même sur un troupeau de cerfs qui roupillent tranquillement à moins de 10m de nous. Plus tard on verra même des gens leur donner à manger. Nous avons eu l'occasion de voir 3 écureuils (qui s'écrit Eichhörnchen en Allemand et se prononce très difficilement) qui gambadaient juste à 3 ou 4 mètres de nous. c'est la 1ère fois que j'en voyant d'aussi près et aussi longtemps. Forcément je n'ai pas m'empêcher de penser à la bestiole de "L'âge de glace" qui fait sa provision de gland. On a à peine le temps de se ballader, de prendre une glace et de parler qu'il est déjà temps pour moi de quitter mes 2 alcoolytes car 5h de routes m'attendent.
Le bilan de ce week end est des plus dityrambique : une bonne biture, une chope de 1L pour celles à venir, des refaisages de monde et des fourires à ne plus savoir qu'en faire et plein de photos pour ne pas oublier de ne pas oublier. Bref il est aussi génial et court que ce post est long et je m'en serais mordu les doigts jusqu'au coude de ne pas l'avoir fait.

mai 03, 2005

Look at the picture on the roof

Je viens de mettre en ligne le best of des photos de Jean Gui et moi de ce
fameux week end passé à Stuttgart. A partir d'un certain moment (que je vous
laisse deviner) ce n'était plus moi qui prenait les photos avec mon
appareil. Je ne garantis donc pas leur intéret :0) Enfin c'est à chacun(e)
de se faire son avis. Suivez le guide.

mai 02, 2005

Le retour de la vengeance maudite 3

Ce soir promis juré craché (rrrrrui ptou) je rédige le compte rendu de ce
week end à Stuttgart qui fut absolument mémorable. En voici la bande annonce
:

3 expats ifmalien livrés à eux-meme au beau milieu de la jungle urbaine de
Stuttgart. De l'action "Bon on les piques ces Maß alors ?". Du suspense à
vous couper le souffle "-Ouais Denis, c'est Vincent, je suis presque arrivé
mais je suis quand meme un peu perdu, t'habites où ? -Y a Jean Gui qui dit
que t'ai à 300m de mon immeuble". Des drames "Put*** les gars faut vraiment
que je pisse là" "Eh les mecs je viens de me péter un oeil là, y a trop de
jolies filles". De l'amour "Tu me dis pas putain !". De l'humour "On m'a dit
que cette ville est trop pas pratique quand on est en voiture, il faut
toujours faire gaffe où (S)tuttgar(t)". Des courses poursuites hallucinantes
"C'est quoi ces autoroutes allemandes avec des travaux toutes les 50
bornes". Pas un seul moment de répis, le danger peut surgir de n'importe où
"Bon ben là vous avez des cerfs". Des dialogues signés par les meilleurs
dialoguistes ifmaliens "Just bring it on", "A poiiiiiiiiiiil", "Vincent tu
fais chier put*** merde, à cause de toi on n'a pas pu aller en boite". Des
pates, une boite de p'tits pois, des bières, du papier toilette, des coton
tiges ... Euh merde c'est ma liste de courses là. Prochainement sur vos
écrans d'ordi. Enfin si vous les allumez.