mars 21, 2005

Mafia Blues

Après une semaine à flipper ma race comme un dauphin je ne sais toujours pas à quelle sauce je vais être mangé (Ah ah ah quelle bonne blague. Ben oui, les Allemands raffolent des sauces en tout genre, y a qu'à voir le rayon sauce dans le moindre supermarché pour s'en rendre compte. Quoi ? Je sors ? Eh ben non, c'est moi qui raconte. Ah ah ah).

Chaque jour en poussant le petit portillon je me rappelle que je vais sûrement avoir des nouvelles forcément mauvaises de l'aventure dont je suis le zéro. Grand coup de stress, donc, au moment d'ouvrir les 2 1ères portes d'entrées (je dois en ouvrir 4 en tout pour rentrer dans ma chambre, et la 3e est une porte de sécurité dont le priori est super fier. Je le revois encore me répéter "es ist massiv" alors que 30s plus tard ce con me dit de ne pas la fermée à clé et de laisser justement la clé dans la serrure). Je me fais un remake de "La Cité de la Peur" en cherchant mes clés dans ma poche et en arrivant pas à trouver celle qui correspond à la serrure. Et là c'est le moment crucial : est ce que le proprio aura laissé à mon attention une missive d'origine policière et m'étant destinée sur l'escalier ? Non ?! Grand soulagement. Du coup je prends à rêver que l'appareil était détraqué et que la prise de sang va m'innocenter ou encore qu'ils ont justement paumé mon échantillon sanguin (pour eux, pas pour moi ...). Mais cette douce euphorie ne dure que très peu de temps. Très vite je me rappelle que l'ordre et la rigueur allemands étant de mise, ces hypothèses plus que boîteuses ne tiennent absolumment pas la route. Alors je me dis que je serai forcément fixé sur ma sentence demain et je me regarde 3 ou 4 fois d'affilé un certain clip de Joe la Mouk pour me remonter le moral.

1 commentaire:

Vishnou a dit…

Tres bonne deduction: Je n'en attendais pas moins de la part d'un connaisseur comme toi.
Yo !!!