juillet 14, 2005

Ich war ein Berliner

Voici donc le compte-rendu de mon éjour évidemment bien trop court à Berlin.
Commençons par le commencement, c'est en général la meilleure chse à faire.

Départ à 9h pétantes de Hanovre. 3h de plus tard j'arrive à mon auberge de
jeunesse, le Sunflower hostel. Je suis assez content de ma prestation car
j'ai réussi à ne pas me paumer dans Berlin, ce qui, étant donnés mon sens de
l'orientation stochastique et la signalisation subliminale allemande, relève
d'une performance de haute volée. Je dépose mes affaires et loue
immédiatement un vélo à l'auberge. Enfin quand je dis vélo, disons plutôt
qu'il a sûrement servi à inspirer la conception de ses descendants à 2
roues. Pedigree de la bête : cadre noire quasiment pas rouillé, selle haut
de gamme amortie par ressort (pour un confort optimal les 5 premiers km), un
seul plateau et un seul pignon (donc aucun problème pour ne pas passer les
vitesses qu'il n'y a pas), en guise de frein un patin qui vient frotter sur
la bande roulante du pneu et un anti-vol pour ne pas se faire chouraver la
pièce de collection. Il a fallut que je développe un sens aigüe de
l'anticipation pour pallier au freinage plus que précaire de la bête. En
fait je l'ai appelé Kiskool paske avec lui je faisais peur aux gens 2 fois
d'affilée : 1 première fois paske un patin qui frotte sur du caoutchouc ben
ça vous réveillerait une momie avec des boules quiès et une 2de fois paske
mes freinages tardifs étaient dignes des plus belles arsouilles du Joe Bar
Team alors que j'attaquais meme pas. Mais quand on visite une ville aussi
intéressante et grande que Berlin on couvre de pétales de bégonia et jusqu'à
la 10e génération la personne qui vous le donne. Et puis rien à redire, les
roulements et la chaîne étaient bien graissés. D'ailleurs mon pantalon CLAIR
s'en souvient encore.

J'avais bien un plan de la ville et des idées sur ce que je voulais
absolumment voir mais je ne me suis imposé aucune contraite. De toute façon
c'est pas bien compliqué on commence par se diriger vers la grand tour télé
de 358m que l'on aperçoit où que l'on se trouve dans la ville et ensuite on
se laisse porter au grès du vent et de ses freinages râtés. On tombe
toujours (façon de parler ...) sur une cathédrale, un palais, une fontaine
ou une statue qui valent le coup d'être regardés pendant un dizaine de min.
Et quand on a tout ça sur une même place et ben on pose son popotin pour se
dire que ça vaut son pesant de schnitzel. Ensuite j'ai dévalé Unter Linden,
qui sont les Champs Elysée de Berlin, jusqu'à la Pariser Platz où se trouve
la Porte de Brandbourg. Là repause photo et lecture de l'historique de la
seule porte survivante sur les 14 initialement construites et détruites
pendant la guerre. A partir de là direction la colonne de la victoire qui
culine à 29m de haut et fut construite entre 1865 et 1873 pour célèbrer la
victoire de la Prusse sur la France. Mais pour y arriver il faut traverser
le Tiergarten, l'immense parc de Berlin. Et ce jour là avait lieu la Summer
Love ou un truc dans ce style avec une bonne dizaine de scènes de DJ qui
passent de la techno à fond les Watts. J'y suis resté une petite heure
histoire de me restaurer et de boire un coup mais c'est pas trop mon truc
alors je ne me suis pas attardé plus que ce qui y étaient ... Spéciale
dédicace à une mamie dans la soixantaine qui se trémoussait bien mieux et
prenait bien plus son pied que la plupart des djeun's hypement branchouillés
qui étaient présents.

Ensuite direction la Potsdamer Platz qui revit depuis la chute du mur car
lors de la Guerre Froide il s'agissait d'un vériatble no man's land situé
pile poil entre les 2 murs : le vrai et celui construit en plus par les
Russes pour pouvoir tirer à vue sur les veules traitres qui voulaient passer
à l'ouest. On peut donc oberver une pléthoire de bâtiment à l'architecture
ultra futuriste car mécénisés par Sony et Daimler. Je suis aussi aller faire
un p'tit du côté de Check Point Charly, le dernier post de garde américain
avant d'entrée dans l'Allemagne de l'est.

Une petite monté en haut de la tour télé et je me rentre à l'auberge bien
crevé. L'ambiance y est sympa, les jeunes qui la tiennent aussi. Je commande
une bière et forcément on me demande quelle bière exactement. Alors je me
fais conseiller la bière locale, la Berliner. Excellente. Mais il m'en a
fallut une 2e pour en être vraiment sûr :0) J'allais la terminer quand un
type à la quarantaine bien tassée vient s'assoire à ma table et commence à
engager la conversation. Super sympa le mec. On a pas mal taillé la bavette
et la buvette, enfin surtout lui. Ses débits de paroles et de bière étaient
assez impressionnants. Il avait l'air d'avoir pas mal bourlingué. En tout
cas ce fut un bonne petite soirée bien arrosée.

Le lendemain je voulais absolumment voir les quelques morceaux restants du
muret qui sont peints. A l'aide de mon guide je suis refait tout le tracé du
mur pour finalement me rendre compte qu'ils étaient juste à côté de mon
auberge ... Là aussi ça vaut le coup d'oeil. Puis en longeant la Spree (la
rivière qui coule à Berlin) je découvre un p'tit endroit bien sympa avec du
sable, un bateau amaré, des transats et un bar. Idéal pour profiter du
soleil radieux en sirotant un soda, histoire de ronzer un peu (et après on
ose me dire que je ne prépare pas mon voyage en Floride ...). Et puis j'ai
continué à fureter de ci de là avant de repartir pour Hanovre.

Ce que je retiens de Berlin ? Que c'est une ville carrément pleine de spleen
et qui oscille entre son histoire très (trop ?) chargée et son avenir plein
de promesses, qui est tiraillée entre sa volonté déterminée à aller de
l'avant et son envie de ne pas oublier son passé et ses blessurs encore
ouvertes de la Guerre Froide. Car les briques sont peut-être tombées mais
pour en avoir discuter avec quelques personnes, les inégalités entre
Berlinois de l'ouest et de l'est persistent . Des familles ont pu se
retrouver mais le mélange entre les habitants des 2 anciennes parties de la
ville est très diffcile. On a vraiment une drôle d'impression dans cette
ville où se cotoient de gigantesques monuments, d'anciens bâtiments du
régimes soviétiques et des buildings ultra moderne. J'en retiens aussi un
sacré mal au cul dû à mes longues chevauchées fantastiques au guidon de
Kiskool. Je sais, c'est pas terrib' comme conclusion mais que ce soit pour
une blague ou un mur, le plus important ce n'est pas la chute, c'est
l'atterissage.

7 commentaires:

Anonyme a dit…

well done pour le resume !

Vishnou a dit…

saint clou pour le commentaire

Anonyme a dit…

Ca fait plaisir de voir que je suis pas le seul à avoir été marqué par Berlin.
Je me rend compte que t'avais choisis LE moyen de transport berlinois....

A ton avis, faudrait réellement combien de temps pour tout visiter ? parce que moi je suis resté 2 jours et j'ai à peine fait 1/4 du dixième du guide vert....

Post excellent, je m'y revoyais...

le lien vers le mien dont tu as piqué le titre ;) (JFK aussi d'ailleurs).
http://spaces.msn.com/members/alundra4ever/Blog/cns!1plNAp_0u1_btFN9IfKVTOaw!1013.entry

Vishnou a dit…

Je pense qu'une semaine complète ne serait pas de trop pour visiter les musées, baruler dans la ville et prendre un peu la température lieux à soirée qu'il peut y avoir.

Apparemment ce titre est la preuve que les grands esprits se rencontrent :0) J'espère quand meme qu'on aura une fin plus heureuse que l'autre.

Anonyme a dit…

rien a voir avec le post , mais tu le fais ou ton stage en Floride, si c est pas indiscret bien sur ?

Anonyme a dit…

autre chose, j ai l impression qu il e#xiste des bonnes relations entre les etudiants a l ifma, qu en est il exactement? car je fais moi aussi parti d une ecole, mais l ambiance est certainement moins amicale

Anonyme a dit…

le 18 juillet serait il ferie en Allemagne ?? ...