janvier 04, 2006

Les maillons faibles

Ne venez pas en Floride, surtout pas. Qu'est ce que c'est ce pays où il fait si beau et chaud (j'aime bien les contrepétries belges) en janvier ?! Non mais c'est vrai quoi. De qui se fout on ?!
Hier par exemple, après un repas fatfull comme les Américains en ont le secret, alors qu'on prenait le soleil allongés sur la pelouse du campus, une idée étrange mais obsédante s'est soudainement imposée à Erwan et moi : mais qu'est ce qu'on fout ici, on serait pas mieux à la plage ? C'est alors que débute le fameux dilemne cornélien (du nom du chanteur si je ne me trompe pas) qui ne cessera de nous tourmenter : il fait chaud, le soleil est radieux et on se caille dans ces bureaux avec leur clim à la con. Allons allons, finies les conneries, on se met un doigt et on retourne bosser. Sérieux qu'est ce que ça change 2 petites heures à la plage. Ton projet a besoin d'un sérieux coup de collier alors soit fort. De toute façon est ce que tu aurais bossé pendant ce temps. Si tu finis tout en avance pour y aller à la plage et sans aucun remord. On reviendra bosser après. Tu vas le bouger ton gros cul.
Et c'est alors qu'Erwan a eu cette phrase percutante et pleine de sens : "Bourdel, il doit faire au moins 28°C et le soleil tape, qu'est ce qu'il te faut de plus !?". Et effectivement après vérification sur Yahoo, il faisait bien 28°C. C'en était trop pour moi, j'ai été faible, j'ai craqué. Mais que ce soit bien clair entre nous, c'était uniquement la performance préditative de mon ifmacolyte qui m'a poussé à commettre l'irréparable, rien de plus. Il aurait pu faire 30°C ou 35°C, il est bien évident que je me serais immédiatement remis à bosser. Mais pourquoi lutter contre son destin, le ciel nous avait donné sa bénédiction et nous aiguillait en faisant passer tous les feux au vert à notre arrivée.
Finalement la mer fut délicieuse, le soleil radieux (ouais je sais je me répète mais je sais pas ce qu'on peut dire d'autre sur le soleil pour avoir l'air d'un poète romantique) et nos piles complètement rechargées. Sur le chemin du retour, nous essayames une dernière fois d'effacer les nos quelques scrupules restant en lançant une affirmation d'une véracité implacable : "S'ils avaient vraiment voulu qu'on bosse, ils auraient mis l'uni juste à côté de la plage pour qu'on perde moins de temps lors des trajets". Que répondre à ça, je vous le demande ?

1 commentaire:

Vishnou a dit…

Mais faut pas croire qu'on fait que branler le mammouth hein. De 5h à 8h on a bossé, si si, meme que c'est vrai, alors hein.