juin 10, 2005

I'm just a kopie of myself

Hier soir le RdV était pris avec KJ, chez lui comme d'hab, dans l'optique de
nous faire une soirée concert. 2 choix s'offraient à nous : un concert de
black métal avec un groupe et l'entrée à 7euros et un concert avec 3 groupes
dans le genre punk-emo-core à légère tendance électro (je sais c'est un peu
décousu mais je retranscris ça pêle mêle aussi) pour 10 euros. N'aimant pas
les décisions précipitées on décide d'approfondir le sujet autour d'1 (et
finalement 2) blanches dans un bar sympa qu'il connait et pas très de chez
lui. On y rencontre un Allemand qui est pote avec le PEte qu'on avait
rencontré la semaine dernière lors de la dernière embuscade éthylique.
Finalement on se décide pour le concert à Glocksee avec les 3 groupes. On
s'y rend directos à patte, on passe par une allée à l'écart pas très
rassurante avec des vieux tags de partout et on se retrouve dans une vieille
salle un peu miteuse. KJ m'aurait pas dit qu Dionysos avait déjà joué dedans
j'aurais sûrement rebroussé chemin. On a beau être en Allemagne, le concert
commence quand même avec 50 min de retard, du coup on était obligés de
commander quelque chose au comptoir. Si c'est pas affreux ça. Finalement le
1er groupe débarque et nous balance un set dans la plus pure veine punk,
genre the Stooges. C'était ni du punk pour hérissons fluos et assosciaux, ni
du punk californien pour minet boutonneux à la Blink. non non. Du punk
direct, net, efficace qui se déguste brut en 40 min chronos. En plus
l'attitude était là, le chanteur était bien dans son trip mais sans en faire
trop. Vraiment bien. Le 2e groupe était plus tourné vers le hardcore et la
plupart des membres étaient trop bourrés pour faire quelque chose de
correct. C'était brouillon, sans âme. Pas de quoi descendre de son tabouret
à côté du bar. D'ailleurs ils ont juste un petit rappel pour la forme mais
ils ne sont pas restés longtemps. Le groupe suivant est la tête d'affiche de
la soirée : the Dirtbombs. KJ en avait déjà entendu de bonnes critiques. Ils
commencent par amener une vraie batterie et là on se dit qu'on le sent bien
ce set. L'impression a rapidement été confirmée : 2 batteurs de oufs,
étonnants de facilité, et deux bassistes plus que convaincants et dont une
n'avait pas pris que de la vitamine C tellement elle était "perchée". Voilà
une partie rythmique prête à vous refaire chuter le mur de Berlin. Ajoutez à
cela un grand black avec un aura incroyable et qui vous assène de bons vieux
coups de Strat', caché derrière ses lunettes noires et toutes les conditions
sont réunies pour être subitement pris de spasmes incontrôlables pendant
plus d'une heure d'affilée étant donné que ces fieffés gredins ne prenaient
même pas la peine de souffler 30 sec entre les morceaux. Puristes jusqu'au
bout ils les enchaînaient toujours avec la même énergie débordante, et là je
ne parle bien sûr pas d'essence corporelle.Je pense que le public leur a
plus puisqu'à la fin l'un des batteurs nous a gratifié d'un très aimable
"Fuck you ! Fuck the fuckers ! Do you know what I mean ? This has to see
with the size of the dick ! Fuck you fuckers !" ce qui je crois voulait dire
qu'il était ravi d'avoir passé une soirée aussi charmante en notre
compagnie, qu'il nous souhaitait un bon retour et voulait que nous
transmettions ses amitiés à nos familles. Et après on dit que le rocker est
associal et malpoli. Les préjugés ont la vie dure décidément.

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