mars 18, 2007

J'irai mélanger les couleurs

Lorsque j'ai quitté la cité auvergnate de Clermont-Fd pour m'exiler en Normandie, un gros vide s'est installé au plus profond de moi . La famille, les amis, la chat, les volcans et surtout la Coopé. Finies les chiées de bons p'tits concerts dans cette salle à la programmation ...... Bonjour au sevrage de db, de sortage de tripes et de sueur aromatisée à la bière.
Durant tous ces mois, la lassitude me gagnait, je n'avait plus goût en rien, je n'étais plus motivé pour rien. Je passais mes journées à jouer à la dame de pique en chaussettes et mal rasé. La lassitude se transforma rapidement en nihilisme bercé par ce doux refrain : "A quoi bon".
Mais voilà que lors de ma longue traversée du tunnel, une lumière me guida vers le droit chemin : Kaolin passe en concert à St Lô le samedi 17 mars. Mon sang ne fit qu'un tour. Achetage de billet, motivage d'un pote, enfilage d'un slip propre et d'un vieux jean et fonçage à St Lô.
Arrivés sur place, oncommence à chercher la salle. On voit un gros bâtiment et des jeunes demoiselles s'y diriger alors on les suit. On marche, on marche, elles se retourent et voient qu'on les suit. On marche toujours mais on ne se dirige plus vers le bâtiment. Elles se retournent et voient qu'on les suit toujours. On commence à douter et on leur demande si elle vont aussi voir Kaolin. Finalement elles voulaient se fumer un pétard tranquille et nous ont indiqué notre chemin.
1ère partie sympa : 9CH. Duo guitare/batterie qui use de loop enregistrées live pour créer des morceaux hypnotiques. Mais passons aux choses sérieuses. Kaolin a livré un concert énoÔorme. Du gros son plein les oreilles, une énergie de morts de faim qui viennent transcender des chansons sublimes. Les chansons s'en trouvent tranformées et c'est que du bonheur. Idem sur "Que tout se passe" et "Shalem". Un début tout calme avec une instru , une montée crescendo portée par la basse et la batterie et un final où tout explose. Jouissiiiiiif ! Et que dire de ce final avec "Vide et silence" qui s'est terminé dans un déluge de larsen et de cymbales. Kaolin nous en a montrait de toutes les couleurs.

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