Karting for dummies Part 2

FREIN
Il s’agit de la 2^de pédale que possède un kart, située à gauche du volant. Celle-ci est à utiliser avec parcimonie pour ne pas être la risée de ses camarades qui n’hésiteront pas à vous jeter des cailloux pour vous faire prendre conscience du ridicule et de l’inefficacité de votre style de conduite. Nous reconnaissons bien là le légendaire esprit de solidarité qui caractérise cette si belle communauté que forment les pilotes de kart. Ce qui ne l’empêche d’être aussi quelques peu taquin par moment.

ASPI
Célèbre phénomène aérodynamique bien connu du commun des pilotes. Ces derniers ne perdent pas la moindre occasion de profiter de cet appel d’air aussi substantiel que salutaire pour déboîter en bout de ligne droite et déposer son adversaire. Attention, il convient de bien maîtriser chaque aspect de ce phénomène pour que l’entreprise soit couronnée de succès et non pas de graviers. Certains essaieront de se rattraper en nous gratifiant d’un : « Si ça passait c’était beau ». Mais nous ne sommes pas dupes et nous savons distinguer le pur coup de génie de la tentative complètement à l’arrache de derrière les fagots que même un Schumi en lutte pour le championnat dans la dernière course n’aurait pas tentée. Avoir une nature joueuse n’est certes pas facile à vivre au quotidien mais cela n’excuse pas tout.

LA PLUIE
Bête noir des pilotes de kart, il n’y a rien de plus vicieux qu’une piste fraîchement arrosée : elle aussi docile qu’un éléphant épileptique que l’on aurait forcer à écouter du Pascal Obispo en boucle des heures durant. Devant tant d’incertitudes et de sournoiserie il n’est pas étonnant que tous les pilotes perdent leurs repères (notamment celui de freinage) et s’en remettent à des techniques aussi farfelues que peu efficaces : certains s’adonnent à la prière et offrent en sacrifice des paires de Sparco toutes neuves (c’est un crime je sais mais il faut comprendre le désarroi le plus totale qui saisit le pilote à ce moment là) dans l’espoir d’apaiser Arhrbrahkââm, le dieu des sports mécaniques. D’autres préfèrent se tourner vers la psychologie en se persuadant que le mouillé, c’est dans la tête que ça glisse, et qu’il n’y a aucune raison de changer leurs habitudes prises sur sol sec. Mais ne jetons pas la première bielle à ces héros des temps modernes qui sont prêts à tout pour justifier autrement que par leur simple inconscience l’optimisme inébranlable dont ils font preuve avant chaque virage.