Gaaaaaaaaaz

Voilà une p'tite session comme je l'aime et comme on n'en avait pas eu depuis qq temps.

Samedi, bichonnage du joujou avec une couronne et une chaîne toutes neuves, avec inversion des plaquettes qui s'usent en biais (...) et surtout enlevage de la graisse pour le rendre tout beau tout propre. Une fois terminé, en remontant une roue, je trouve quand même le moyen de serrer comme un papa ours et de péter un goujon d'un moyeu arrière. Tant pis demain la roue sera tenue par 2 vis au lieu de 3.

Dimanche matin, une poignée d'irréductibles furieux se retrouvent sur la piste de Caen pour braver les gelées matinales au volant de leurs. La piste est mouillée mais pas trop gelée. Il en faut plus pour nous refroidir et les 1ers givrés ne sont font pas attendre pour s'élancer. Verdict : ça tient pas trop, on est souvent en travers à contrebraquer comme on peut mais ça tourne suffisamment pour pouvoir envoyer un peu les watts. Et même s'il est plus facile d'aller labourer la pelouse sur le bord que de rester sur la piste, ça fait plaisir de pouvoir mettre son kart en glisse en entrée de virage, de le passer en travers et de se remettre plus ou moins droit peu avant le vibreur avant de doser "subtilement" l'accélérateur pour avaler le bout de droit jusqu'au prochain virage. Casque bas pour Seb mon acolyte qui passe toujours aussi fort dans cette fameuse chicane en bout de ligne droite. C'est un régal de le voir taper dans les freins, ramener le kart qui bien sûr irait bien faire un tour dans les graviers à droite, sauter d'un vibreur à l'autre et titiller de près le bac à graviers. De mon côté je suis pas peu fier comme un bar tabac. Dans un grand droite qui se referme méchamment et propice au tête à queue, je bloque les roues, l'arrière commence à vouloir passer devant. Et là jusqu'à présent j'avais le réflexe stupide mais humain d'appuyer plus fort sur le frein en espérant que le kart se redresse. Bien sûr ça n'arrive jamais. Mais pas cette fois. Dès que ça s'est mis à partir, j'ai laché le frein pour appuyer sur l'accélérateur et ravoir du grip. Je me suis retrouvé avec 2 roues sur la piste et 2 roues dans l'herbe mais c'est passé et ça a fait bien plaisir. Voilà pour mon pitit exploit du jour :0)

Bon sinon on a encore pas mal de mécanique au programme. On n'a rien cassé mais on n'a pas de frein. Non seulement ça n'a pas de niaque mais en plus on ne sait pas trop où en est, si ça bloque ou si y a de la marge. Le disque a une sâle gueule, les plaquettes ne frottent pas comme il faut. Bref c'est pas très sérieux tout ça et à force on risque d'avoir une belle surprise en bout de ligne de droite.