Plus de bras, plus de chocolat
Quoi de mieux pour rompre l'ennui d'une après-midi dominicale qu'une petite séance de grimpette d'où on ressort avec des ampoules plein les doigts, des écorchures aux coudes, les muscles en feu et les bras en compote. Mais à la fin on ne regrette pas.
Comme c'est maintenant devenu une petite habitude, je passe prendre Fabien en tout début d'aprèm et on trace en direction du sud d'Hannover jusqu'à l'Escaladrome. Cette fois là on a eu la surprise de découvrir que les prises avaient été changées de place et donc que de nouvelles voies avaient été faite. Passée la petite déception de ne pas pouvoir nous attaquer à ces ruhntudju de voies qui nous avaient résistées la dernière fois, on se rend au pied du mur, tout émoustillés et ne sachant pas par où commencer. 1ère constatation, le nombre de voies accessibles pour nous est plus important. On s'échauffe sur 3 ou 4 voies avec de bonnes prises qui tiennent bien en main et on enchaîne avec d'autres en dévers, avec moins de prises, des prises qui se chopent moins facilement et d'autres qui nécessitent de se contorsionner.
Depuis qu'on va grimper, petit à petit on se rend compte qu'on progresse un peu, on fait moins pendre not' cul dans le vide, on se colle plus à la paroi, on bourrinne moins avec les bras et on se sert plus des jambes. Et c'est super jouissif de se rendre compte qu'on comprend comment la voie doit être abordée, qu'il faut pas y aller cash direct en tirant simplement sur les bras et en maudissant les 5 cm qui manquent pour choper cette putain de prise mais plutôt changer de pied pour pouvoir se tourner et finalement se retrouver bien positionné et bien équilibré pour aller chercher tranquillement cette prise. Quand on arrive à enchaîner les mouvements de manière assez fluide, ça fait faire un petit ballet mural des plus jolis.
Mais l'escalade ça rend humble. Surtout quand on voit des p'tites jeunes de 17 ans ou des p'tits bouts de femmes dans la trentaines qui ne payent pas de mine au début mais qui enchaînent avec une aisance déconcertante des passages en dévers ou carrément à l'horizontale, là où nous on tient à peine 2 sec paske pas de force dans les bras. Pourtant elles n'ont pas de gros biceps à la Vin Gazoil, non non. Mais mine de rien elles ont le dos le haut du dos et les bras sacrément musclés, tout en restant super souples et agiles. Pas nous. Et comme la tenue adéquate est assez près du corps et qu'elles sont plutôt mignonnes, c'est assez agréable à regarder. Mais c'est pour apprendre bien sûr.
Comme c'est maintenant devenu une petite habitude, je passe prendre Fabien en tout début d'aprèm et on trace en direction du sud d'Hannover jusqu'à l'Escaladrome. Cette fois là on a eu la surprise de découvrir que les prises avaient été changées de place et donc que de nouvelles voies avaient été faite. Passée la petite déception de ne pas pouvoir nous attaquer à ces ruhntudju de voies qui nous avaient résistées la dernière fois, on se rend au pied du mur, tout émoustillés et ne sachant pas par où commencer. 1ère constatation, le nombre de voies accessibles pour nous est plus important. On s'échauffe sur 3 ou 4 voies avec de bonnes prises qui tiennent bien en main et on enchaîne avec d'autres en dévers, avec moins de prises, des prises qui se chopent moins facilement et d'autres qui nécessitent de se contorsionner.
Depuis qu'on va grimper, petit à petit on se rend compte qu'on progresse un peu, on fait moins pendre not' cul dans le vide, on se colle plus à la paroi, on bourrinne moins avec les bras et on se sert plus des jambes. Et c'est super jouissif de se rendre compte qu'on comprend comment la voie doit être abordée, qu'il faut pas y aller cash direct en tirant simplement sur les bras et en maudissant les 5 cm qui manquent pour choper cette putain de prise mais plutôt changer de pied pour pouvoir se tourner et finalement se retrouver bien positionné et bien équilibré pour aller chercher tranquillement cette prise. Quand on arrive à enchaîner les mouvements de manière assez fluide, ça fait faire un petit ballet mural des plus jolis.
Mais l'escalade ça rend humble. Surtout quand on voit des p'tites jeunes de 17 ans ou des p'tits bouts de femmes dans la trentaines qui ne payent pas de mine au début mais qui enchaînent avec une aisance déconcertante des passages en dévers ou carrément à l'horizontale, là où nous on tient à peine 2 sec paske pas de force dans les bras. Pourtant elles n'ont pas de gros biceps à la Vin Gazoil, non non. Mais mine de rien elles ont le dos le haut du dos et les bras sacrément musclés, tout en restant super souples et agiles. Pas nous. Et comme la tenue adéquate est assez près du corps et qu'elles sont plutôt mignonnes, c'est assez agréable à regarder. Mais c'est pour apprendre bien sûr.
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