février 18, 2008

La La La Laalaalaaaaa Part 2

Mercredi :

Dernière 1/2 journée de ski pour Maud et Ponpon, rattrapés par leurs obligations professionnelles. La météo n'est pas vraiment top, la fatigue de la veille se fait sentir, le moral n'est pas trop là et c'est le cœur gros comme une tartiflette qu'on laisse partir 2 membres du Big Crazy Bunch of Gonzons. Une dernière descente après le repas et on rentre loquer à l'appart' histoire de récupérer de la veille et d'être en top forme pour le lendemain qui s'annonce encore riche en gavage (neige fraîche et soleil).

Jeudi :
On réalise à notre grand désespoir que le lendemain sera la dernière journée de ski. Donc on est remontés à bloc pour profiter à max des 2 derniers jours. On dirige donc nos spatules vers Val Tho. Aaaah Val Tho. Sa neige nickel pour prendre de l'angle et attaquer sereinement, ses grandes pistes bien larges qui descendent comme il faut et reculées jusqu'au fond de la vallée. Régal des spatules et des yeux. Et on s'en donne à coeur joie, on attaque tout ce que peut tellement c'est. Et on attaque encore plus entre 2 plaques de verglas et 3 noobs en détresse pour arriver à choper les remontées de liaison et pouvoir rentrer sur Courchevel sans rester coincés et devoir prendre la navette.

Vendredi :
Ben pareil. A ce stade là les mots en deviennent presque superflus :0)

Samedi :
Pas la même pêche pour se réveiller. Grimaces au p'tit déj' à la place des sourires et taquineries habituelles. P'tain pourquoi y faut que ça finisse. On se retient d'appeler le proprio pour dire qu'on reste une semaine de plus mais c'est pas facile. Rangeage, nettoyage et chargeage de la voiture. Et on a réussi une grosse grosse perf' de ce côté là. Car à l'aller on était déjà pas mal chargés pour 3 gonzons, genre avec la banquette rabattues et les skis sur le toît. Or il se trouvait que les 2 autres gonzons rentraient en train mais qu'il fallait les descendre à la gare de Moutiers. Et vas y que je t'installe 3 gonzons à l'arrière et que je leur en pile des sacs, une board et toutes les counneries qui rentrent plus dans le coffre sur la couenne jusqu'à ce qu'ils en aient au menton. Bon on aurait pas fait 500 km comme ça mais jusqu'à Moutiers ça passe et on a bien rigolé. Arrivés à la gare on s'improvise un pic-nic. On ne parle pas trop, on tire plutôt la tronche. On se demande s'ils n'auraient des bureaux d'étude dans le coin. L'estomac tout noué, j'avoue à ma petite frimousse à lunettes préférée ce que je ressens pour elle. Sa réponse n'est pas vraiment positive mais pas totalement négative non plus. En attente depuis.

Dimanche :
Vieux retour en Deutschie à ruminer de vieilles pensées noires paske 6h c'est long et qu'on a rien d'autre à faire en conduisant

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