janvier 18, 2007

Noise, Lights 'coz I'm a Fool who's Numb

Trêves de calimérades en tout genre. Il est un temps pour pleurnicher et un autre pour vivre.

Reviendons plutôt sur ce concert d'hier soir. ARCHIVE en live au Big Band Café de Caen avec 2 musicolyte. J'aime beaucoup certaines chansons. D'autres beaucoup moins. Mais en live ça envoit du steak. Et on n'a pas été déçu.

Ca a commencé avec "Light", morceau hypnotique de 20 min. Pas ma préférée mais bon ça met dans l'ambiance. Et 1ère bonne surprise de la soirée, les chanteurs chantent vraiment bien et c'est un régal pour les noreilles. Car ARCHIVE est un groupe à géométrie variable avec 2 (voire 3) chanteurs potentiels, 3 guitaristes potentiels, un bassiste, un batteur et 2 mecs qui s'excitent derrière leurs synthés. Les 2 chanteurs se succèdent donc au chant, chacun dans son style (plus pur style chanteur de rock british ou artiste torturé de sa mère genre "ouééééé mais t'façon vous m'comprendrez jamaiiiiiiis"), s'accompagnent l'un l'autre. Ca donne du rythme au concert et ça fait plaisir.

L'autre bonne surprise c'est que la pitite chanteuse, Anna Q, est aussi de la partie. Aaaaaaaah Anna Q. Elle est trop joliiiiiiiie et elle chante trop bieeeeeeeeeen. On a la chance de la voir sur 3 chansons d'affilées. Elle disparait sur une belle chanson d'amûûûr et ça enchaîne direct avec "Fuck U". Jouissif !!!! Y a pas à dire ils savent gérer les transitions, tout en douceur ou au contraire brutalement. Et aussi poser l'atmosphère, faire monter la tension crescendo, calmer le jeu et repartir de plus belle. Et le mur de son quand ils le posent et ben ça fait plaisiiiiiiir.

Et enfin la prestation scénique vaut son pesant de cacahuètes. Y a le vieux gros derrière son synthé qui tape dans la vide pour faire semblant de jouer de la batterie. Au début on trouve ça bien ridicule mais en fait on se rend compte que c'est le chef d'orchestre du groupe et que tout le monde le regarde pour rester dans le rythme. Ensuite y a le guitariste capoeriste. Quand il s'excite il enchaîne feinte sur feinte, par d'un côté, rebondit d'un autre. Une vrai gerboise avec une Télécaster autour du coup. Le chanteur british à fond, en costard hubogoss. Celui à fleur de peau avec les cheveux devant les yeux et qui tire sur le fil du micro ou lime son médiator comme un fou sur ses cordes qui en a péter. Et pis le ée mec derrière son synthé, le bassiste et le batteur qui restent cachés.

Le paroxysme de la soirée a été atteint sur une version absolumment dantesque d'"Again. Et du coup j'en redemande encore.


Aucun commentaire: