octobre 27, 2006

A poil le blaireau

Je suis à une époque charnière de ma vie. Une de celles qui apparaît comme cruciale et qui déterminera profondément le reste de mon existence, une de celles où l'on sent qu'une fois franchie cette étape on ne sera plus la personne et qu'il sera impossible de revenir en arrière. Ma vie s'en trouvera transformée et il me faudra faire avec, poursuivre mon chemin coûte que coûte sans regarder en arrière.

Voilà. Je vais très bientôt devoir me raser tous les jours. Jusqu'à un passé pas si lointain, c'était toute les semaines, en ayant quand même une allure de trappeur canadien à la fin. Puis le rituel du rasage a été calqué sur les rdv copinales, pour les joues soient douces et attirent des bisous. Puis comme je ne me destinais pas au métier de bûcheron dans le grand nord canadien, il a fallut que je fasse attention à mon apparence pour attirer un quelconque employeur. Au fur et à mesure il m'a fallut me raser de plus en plus fréquemment. Et maintenant j'en suis à un point où ça ne vaut pas encore le coup de me raser à chaque lever de soleil (sous peine d'arrache intempestif d'épiderme), mais où mon allure est quelque peu négligée à la fin de la 2e journée.


Comment ? C'est rasoir tout ça ? Encore une bonne occasion pour me faire mousser ? Ouais ben hein, oh ! Remarquez ça pourrait être pire. Quand je pense à un pote rasta qui oublie de se raser pask'il a la weed qui l' sonne ...

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Wooouuuuuh, énoooorme !! Il revient en forme, le gars !! "La weed qui le sonne"... Et ben ça alors !! Ton verbe reste agile et t'ma'ques 3 points (je fais ce que je peux...)